terça-feira, 1 de dezembro de 2020

"A denúncia do populismo dissimula uma populofobia”

Doutor em Ciências Políticas e conhecedor das profundezas da história da Europa, Guillaume Bigot explica, nesta obra acabada de sair, a questão do “populismo”,  arrasa a decadente presidência de Macron, expõe a crescente fractura entre povo e elites, mostra como essas elites desenvolveram uma populofobia (“o governo da elite, pela elite e para a elite”) e como e porquê é preciso substituí-las. Uma análise que não pode ser passada em claro. 

Apresentação: 

“La France d'aujourd'hui n'est pas sans rappeler celle de 1789. Le roi s'appuie sur une noblesse de robe (la haute fonction publique) et d'épée (les capitalistes). Un néoclergé médiatique et culturel prie pour l'ouverture, la tolérance, la construction européenne, les migrants et la sauvegarde du climat. Formant l'immense base de cette échelle matérielle et symbolique, un tiers état salarié pâtit plus qu'il ne profite de la mondialisation. 

Cet ordre est désormais chancelant. Toute aristocratie connaît trois âges successifs, comme l'avait vu Chateaubriand: "l'âge des supériorités, l'âge des privilèges et l'âge des vanités; sortie du premier, elle dégénère dans le second et s'éteint dans le troisième". 

Dans cet essai percutant, qui offre une fascinante introspection sur l'identité profonde de notre nation, Guillaume Bigot explique pourquoi et comment notre classe dirigeante actuelle, entrée dans son troisième âge, doit être remplacée.” 

Descritivo 

“La cause semble entendue: en Occident voire dans le monde entier, cédant aux sirènes du populisme, les peuples semblent avoir pris en grippe leurs élites. Mais, est-ce que ce ne sont pas les classes dirigeantes qui, en vérité, avaient déjà décidé de rompre avec leurs peuples?

Est-ce que ce n'est pas le sommet qui n'aime plus la base? Tel est le point de départ de l'essai décapant que Guillaume Bigot consacre à la colère des gilets jaunes et au besoin de renouvellement de la classe dirigeante française. 

Ce divorce, que les élites mondialisées voulurent partout à l'amiable, a revêtu une tournure particulièrement exacerbée en France avec la spectaculaire crise des ronds-points. En replaçant la révolte de la France périphérique dans le long terme de notre histoire, l'auteur montre que les élites françaises aiment rarement le peuple, qui le leur rend bien. 

Relisant la crise de 2018-2019 il montre que cette explosion de colère est le prélude d'une remise en cause plus profonde et durable des classes dirigeantes françaises. 

Car Guillaume Bigot éclaire l'actualité en lui apportant le relief de l'histoire, sans lequel celle-ci demeure difficile à interpréter et impossible à prévoir. Et applique à la société de 2020 les analyses de l'abbé Sieyès sur le tiers état. En s'appuyant également sur Michelet, il montre que l'Hexagone ne peut être gouverné que par un souverain allié au peuple pour tenir en respect les importants. 

Enfin, la loi des 3 âges des classes dirigeantes formulée par Chateaubriand lui sert de point d'appui pour appeler au renouvellement profond de la classe dirigeante française. 

Selon l'essayiste, la France est entrée en convulsions et n'en sortira que lorsque l'élite actuelle et son paradigme auront été remplacés. Voici le plaidoyer d'un intellectuel républicain en faveur du populisme.”




Sem comentários:

Enviar um comentário

Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...