segunda-feira, 29 de março de 2021

Investigação da OMS ao vírus na China: 300 páginas e... nada!

A investigação da OMS, na China, sobre a origem do vírus nada resolveu. E o relatório final é um vazio.

O jornal francês L'Express fala mesmo de "uma investigação sob influência" (da China, claro) e acrescenta "o documento favorece a transmissão do vírus ao homem por um animal intermediário e descarta a tese de vazamento de um laboratório chinês, mas o "patrão" da OMS parece distanciar-se do texto". 

Enfim são 300 páginas que nada dizem. Ou, de outro modo, dizem não o que se quer saber mas o que à China é conveniente ser dito... 

O "mistério chinês" continua, portanto. As autoridades do PCCh tudo fizeram, aliás, para que assim fosse.Há mesmo qem afirme que não houve  investigação nenhuma mas apenas uma espécie de "visita de cortesia". 

O L'Express mostra como se passou este passeio da OMS pela China do vírus. 


"Les experts n'ont pas eu assez de latitude pour travailler librement lors de leur séjour de quatre semaines à Wuhan. 

"Une fois arrivés sur place, ils ont dû observer une quarantaine de deux semaines. Coincés dans leur hôtel, ils n'ont pu travailler sur le terrain que les deux semaines restantes et n'ont pas pu accéder à certains sites sensibles", révèle Jamie Metzl, chercheur à l'Atlantic council, membre du comité consultatif de l'Organisation mondiale de la santé et ancien collaborateur de Joe Biden. 

"Les experts étaient encadrés dans leurs réunions de 30 à 60 responsables chinois, dont certains n'étaient ni scientifiques ni médecins. 

"Ils n'avaient même pas le droit de manger dans la même pièce que leurs collègues chinois parce que le gouvernement avait peur d'une contamination, non pas virale mais des idées", ajoute l'auteur de Hacking Darwin. 

"Gilles Demaneuf juge lui aussi sévèrement le travail des enquêteurs: "Je ne suis pas sûr qu'on puisse considérer la lecture et discussions d'études exclusivement rédigées par la Chine, sans accès aux données de bases, comme un travail scientifique. De même pour une visite médiatique mais très brève de quelques laboratoires, accompagnée de conversations courtoises. Tout cela ressemble à une mise en scène au bénéfice de la Chine".  

O L'Express conclui: "ce document laisse un goût amer. Attendu depuis plusieurs semaines, il a souffert d'allers-retours incessants entre Pékin et Genève, le siège de l'OMS. Car il devait être validé par la Chine et la douzaine d'experts internationaux avant d'être adopté. Un processus compliqué par la barrière de la langue, le texte devant être traduit au préalable par les autorités chinoises. 

"Chaque ligne et chaque mot ont dû être validés par la Chine", nous précise Gilles Demaneuf, un analyste de données de DRASTIC, une équipe internationale de scientifiques tentant de combler les lacunes sur les origines du Covid. D'autant que la mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une éventuelle nouvelle épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie. 

"Les experts ont été autorisés à mener l'enquête sur le terrain seulement un an après le début de l'épidémie par les autorités chinoises, du 14 janvier au 9 février. 

"Le problème est la culture du secret en Chine. Ce pays cache les choses, même s'il n'y a rien à cacher", affirme Mary-Françoise Renard, responsable de l'Institut de recherche sur l'économie de la Chine du Centre d'études et de recherches sur le développement international. 

"Sans cesse annoncé, sans cesse reporté, et enfin publié. Plus d'un an après le début de la pandémie de SARS-CoV-2, les conclusions du rapport de la mission commune d'étude sur les origines du Covid-19 ont été rendues publiques ce lundi 29 mars. Ce document de quelque 300 pages privilégie l'hypothèse d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois sur fond de suspicion d'un manque d'indépendance. 

"S'il ne résout pas le mystère des origines du SARS-CoV-2, le rapport souligne la nécessité de réaliser d'autres études en Chine et ailleurs. Cela confirme les résultats des experts présentés lors d'une conférence de presse le 9 février à Wuhan, l'agglomération chinoise considérée comme l'épicentre de la nouvelle maladie.  

"Toutefois, ce document laisse un goût amer. Attendu depuis plusieurs semaines, il a souffert d'allers-retours incessants entre Pékin et Genève, le siège de l'OMS. Car il devait être validé par la Chine et la douzaine d'experts internationaux avant d'être adopté. Un processus compliqué par la barrière de la langue, le texte devant être traduit au préalable par les autorités chinoises. 

"Chaque ligne et chaque mot ont dû être validés par la Chine", nous précise Gilles Demaneuf, un analyste de données de DRASTIC, une équipe internationale de scientifiques tentant de combler les lacunes sur les origines du Covid. D'autant que la mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une éventuelle nouvelle épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie. Les experts ont été autorisés à mener l'enquête sur le terrain seulement un an après le début de l'épidémie par les autorités chinoises, du 14 janvier au 9 février. 

"Le problème est la culture du secret en Chine. Ce pays cache les choses, même s'il n'y a rien à cacher", affirme Mary-Françoise Renard, responsable de l'Institut de recherche sur l'économie de la Chine du Centre d'études et de recherches sur le développement international. 

Selon certains, les experts n'ont pas eu assez de latitude pour travailler librement lors de leur séjour de quatre semaines à Wuhan. 

"Une fois arrivés sur place, ils ont dû observer une quarantaine de deux semaines. Coincés dans leur hôtel, ils n'ont pu travailler sur le terrain que les deux semaines restantes et n'ont pas pu accéder à certains sites sensibles", révèle Jamie Metzl, chercheur à l'Atlantic council, membre du comité consultatif de l'Organisation mondiale de la santé et ancien collaborateur de Joe Biden. Les experts étaient encadrés dans leurs réunions de 30 à 60 responsables chinois, dont certains n'étaient ni scientifiques ni médecins. 

"Ils n'avaient même pas le droit de manger dans la même pièce que leurs collègues chinois parce que le gouvernement avait peur d'une contamination, non pas virale mais des idées", ajoute l'auteur de Hacking Darwin. Gilles Demaneuf juge lui aussi sévèrement le travail des enquêteurs: "Je ne suis pas sûr qu'on puisse considérer la lecture et discussions d'études exclusivement rédigées par la Chine, sans accès aux données de bases, comme un travail scientifique. De même pour une visite médiatique mais très brève de quelques laboratoires, accompagnée de conversations courtoises. Tout cela ressemble à une mise en scène au bénéfice de la Chine".  

Faux départ

"Dès le départ, le mécanisme semblait grippé. Si, officiellement, le nouveau coronavirus a commencé à sévir à Wuhan en décembre 2019 - des études démontrent qu'il circulait bien avant cette date -, Xi Jinping n'en parle pour la première fois publiquement que le 20 janvier 2020. 

"À Genève, l'OMS va attendre pour sa part trois mois avant d'annoncer que la planète affronte une nouvelle pandémie. Il faut dire que Pékin a renforcé son influence sur l'organisation onusienne ces dernières années, et l'institution apparaît sous contrôle. 

"La Chine est ainsi devenue le deuxième plus gros contributeur de l'OMS, finançant 12% de son budget. 

"La Chine a manipulé la communauté internationale dès le début en appelant à une enquête complète. Mais Pékin a en réalité négocié les conditions, en obtenant un droit de veto sur les experts présents au sein de l'équipe international, mais aussi sur les conclusions du rapport", détaille Jamie Metzl. 

"Alors peut-on se fier aux conclusions du rapport de l'OMS? 

"La réponse est un non catégorique, pour Gilles Demaneuf. C'est un peu comme si l'on avait demandé à un groupe de scientifiques choisis par l'industrie du tabac d'étudier en deux semaines les relations possibles entre les cigarettes et les cancers des poumons, en se basant entièrement sur des études faites par d'autres scientifiques travaillant également pour ces fabricants". 

"Pour Jamie Metzl, la Chine "n'a accepté que la publication d'une copie revisitée à la marge du rapport du 9 février". Car ce rapport est hautement politique, tant la Chine tente de faire oublier par tous les moyens qu'elle n'est pas la source de la pandémie. 

"La question des origines du Covid-19 pourrait devenir un problème existentiel pour le Parti communiste s'il perdait le contrôle des débats. 

"Dans ce contexte, il n'y a aucune chance de séparer les conséquences géopolitiques des enjeux scientifiques. Le rapport de la mission OMS-Chine est ainsi une pièce maîtresse dans le contrôle de ces débats par les autorités chinoises", juge Gilles Demaneuf.  

"Peu après la publication des conclusions du rapport, e patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pris ses distances avec le texte, jugeant que "toutes les hypothèses sont sur la table et méritent des études supplémentaires et complètes". Y compris, donc, celle impliquant le laboratoire P4 de Wuhan."

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