Um competente consultor de comunicação é absolutamente indispensável na função política. Recorde-se o caso de Jacques Séguéla que elegeu Mitterrand e salvou o mandato de Sarkozy (e também o casou...). Macron arranjou umas criaturinhas muito diplomadas que não andam com os pés na terra e nem sabem o que comunicação é ou sequer que raio quer isso dizer. Resultado a comunicação presidencial é uma desafinada orquestra de bêbados e até deixam o "marido da Brigitte" ir para uma emissão de televisão em directo com um Rolex de 80 mil euros no pulso... A meio da emissão alguém sinaliza ao "presidente" que aquele relógio é um insulto às dezenas de milhões de franceses a quem ele está a explicar porque têm de trabalhar mais anos antes de se poderem reformar e Macron, disfarçadamente, por baixo da mesa, tira o relógio do pulso... A emenda, claro, foi muito pior que o soneto. E assim se vê como é incalculável o valor de um competente consultor de comunicação. Ah, Séguéla...
Macron: grandeur
et décadence de la
Présidence Rolex
Car le précédent dont la référence s’impose est bien sûr celui de la Rolex de Sarkozy, assorti du fameux bon mot «avoir réussi à 50 ans» du publicitaire Jacques Séguéla. L’analogie est hélas boiteuse. Car Nicolas Sarkozy, issu d’un parti, avait, avant de devenir un support pour accessoires de luxe, réussit à trahir et décevoir (par exemple: sur l’immigration) un électorat réellement politique.
Alors que Macron, tiré du néant par l’ingénierie sociale oligarchique, n’est président que du fait de l’efficacité d’un algorithme de com’ et de la totale absence de contre-candidats crédibles (quitte à se débarrasser par des voies «judiciaires» de ceux qui n’ont pas voulu comprendre le message de Davos…).
C’est maintenant la Rolex qui porte le président
Du coup, les jeunes naïfs qui, au retour de manifestations pour des retraites qu’ils ne toucheront de toute façon jamais, s’écharpent aujourd’hui en ligne à propos du prix de sa montre sont en partie ces mêmes castors «tous piqués et tous protégés» qui l’ont élu un an plus tôt pour «faire barrage» à des menaces à peu près aussi illusoires que lesdites retraites.
Car, si l’analogie doit être maintenue, il est essentiel de comprendre que le mari de Brigitte, dans la configuration actuelle, n’occupe pas la «case» fonctionnelle (déjà peu reluisante) de Sarkozy, mais celle de Séguéla: sur l’horizon, désormais hégémonique, de la technocratie davosienne, cet «élu du peuple» n’a plus d’autre rôle que celui d’assurer la com’. Pour «les politiques», on a McKinsey.
De ce point de vue, le vacarme entourant «la Rolex» couvre à peine l’assourdissant silence que suscite et mérite l’insignifiance du propos «présidentiel», basé sur l’habituel «en même temps», et s’arrangeant juste pour vexer assez de forces vives pour souffler sur les braises de la contestation, dans le cadre d’une stratégie de la confrontation devenue évidente pour quiconque a des yeux pour voir.”
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