domingo, 31 de março de 2019

Régis Debray: A Europa É um Fantasma e uma Religião

Régis Debray lança uma pedrada no charco das eleições “europeias” com o seu novo livro, "L'Europe Fantôme" (a Europa Fantasma), onde descreve o projecto europeu como sendo mais uma religião que uma coisa política. É por isso, explica Debray, que, apesar do fracasso político da União Europeia, os nossos dirigentes continuam a acreditar nela, como perseguidos pela Europa fantasma... Extractos de recente entrevista de Regis Debray ao Figaro:

GRAND ENTRETIEN - Le projet européen est, selon Régis Debray, davantage une religion qu'une entreprise politique. C'est pourquoi, soutient-il, malgré l'échec politique de l'Union européenne, nos dirigeants continuent d'y croire. Comme hantés par l'Europe fantôme.



Régis Debray: «À force de vouloir accueillir toutes les identités, l'Europe a perdu la sienne»

Alexandre Devecchio,  Etienne Campion | Le Figaro | 29/03/2019

LE FIGARO - Votre livre, L'Europe fantôme, paraît sous la collection «Tracts», à trois mois des élections européennes. Est-ce un hasard?

Régis DEBRAY - Non, mais l'actualité n'est qu'une accroche, Antoine Gallimard et Alban Cerisier ont repris le titre d'une collection des années 1930, qui a publié Gide, Thomas Mann, Giono et d'autres. L'idée est de demander à des écrivains des textes brefs, sans jargon et sans injures, sur le moment historique. Aussi n'est-ce pas l'élection européenne, avec ses énièmes vœux pieux, qui m'a intéressé, mais les soubassements spirituels d'une utopie politique. N'oublions pas que son drapeau bleu ciel procède de l'Apocalypse de saint Jean. Les douze étoiles sont celles de Notre-Dame.

Que signifie ce titre, L'Europe fantôme?

C'est un clin d'œil à L'Afrique fantôme de Michel Leiris où il dit sa déception d'Occidental qui espérait avec le raid Dakar- Djibouti, en 1932, devenir un autre homme au contact d'une autre ...

Sem comentários:

Enviar um comentário

Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...