A guerra económica sino-americana explicada
aos europeus (e em francês...!) por quem mais sabe do assunto: o ex-consultor
de guerra económica da CIA e do Departamento de Estado, o advogado e economista Jim Rickards.
Guerre commerciale,
jusqu'où?
Etudions d'un peu plus près la guerre
commerciale contre la Chine déclenchée par le président Trump en janvier 2018.
Précision importante: nous soulignerons que, même si les Etats-Unis ont agi
pour la première fois en 2018, la guerre commerciale a véritablement commencé
en 2001, lorsque la Chine a intégré l'Organisation mondiale du commerce puis
s'est employée à en violer toutes les règles et à ignorer les injonctions que
lui adressait l'organisation pour qu'elle cesse.
Dans
ce sens, l'année 2018 marque le début de la riposte américaine, et non le début
de la guerre. Surtout, il est crucial que les investisseurs comprennent que
cette guerre commerciale ne se limite pas au commerce.
Elle
s'inscrit dans une lutte bien plus vaste faisant intervenir la suprématie
militaire, l'hégémonie régionale et l'idéologie versus l'humanisme. Cette
nouvelle lutte promet d'être plus étendue et peut-être plus longue que la
guerre froide, que les Etats-Unis ont remportée face à l'URSS en 1991.
Les
investisseurs et les marchés ne sont pas invulnérables aux incertitudes et aux
coûts que va générer cette nouvelle guerre.
Le principal ennemi
"Le
principal ennemi" est une expression utilisée par les agents de la CIA
pour décrire leurs adversaires du KGB à l'époque où les Etats-Unis et l'Union
soviétique luttaient espion contre espion dans les rues de Moscou et sur les
champs de bataille du monde entier durant les 10 dernières années de la guerre
froide. Elle s'inspirait d'une expression similaire, originaire du KGB, et que
l'on pourrait traduire par "le principal adversaire".
Le
but était le même. Les deux camps savaient qu'ils livraient un combat
existentiel entre la liberté et le communisme. L'un des camps remporterait la
victoire. D'autres luttes, y compris la guerre, pouvaient surgir dans le monde
entier, mais la confrontation entre les Etats-Unis et les Soviétiques était la
seule qui comptait réellement, à la fin.
Aujourd'hui,
le principal ennemi est la Chine. Il est crucial que les investisseurs
comprennent que le conflit grandissant avec la Chine ne se limite pas à une
impasse temporaire concernant les questions d'échange commerciaux ou de
propriété intellectuelle (bien que ce soient des sujets importants en soi).
Le conflit n'est pas une gesticulation politique, il
est réel et mortel.
Tout comme avec la Russie, le conflit entre les
Etats-Unis et la Chine durera des dizaines d'années et il est existentiel. L'un
des deux camps en sortira victorieux.
Les intérêts des entreprises américaines et leurs
bénéfices seront subordonnés à des objectifs plus larges visant à contenir les
ambitions hégémoniques de la Chine et son pouvoir de domination sur les
technologies du XXIe siècle.
Les investisseurs qui ont mal interprété la profondeur
de ce conflit risquent d'essuyer des pertes financières à mesure que des
sociétés comme Apple déplaceront les chaînes d'approvisionnement, et que Google
aura l'interdiction d'aider la Chine à pratiquer ses tactiques de surveillance
sur internet.
Les entreprises américaines ne prospèreront plus dans
un contexte où les intérêts liés à la sécurité nationale en souffrent.
Tout a (re)commencé par les machines à laver
[...] La réponse américaine à des décennies
d'infractions chinoises aux règles du commerce international a débuté en
janvier 2018, lorsque le président Trump a instauré des tarifs douaniers sur
les importations de panneaux solaires et de machines à laver.
Si ces tarifs douaniers ont touché plus de pays que la
Chine (la Corée du Sud est un grand exportateur d'électroménager, et le Canada
de panneaux solaires), ils visaient clairement la Chine et représentaient le
premier round de quelque chose qui allait bien au-delà. D'autres tarifs
douaniers n'ont pas tardé à être appliqués.
Alors que Wall Street pensait à tort que la guerre
commerciale serait brève et une sorte de gesticulation, Trump a décidé
d'appliquer de nouveaux tarifs de 10% à 25% sur 250 milliards de dollars
d'importations chinoises (environ la moitié des exportations chinoises vers les
Etats-Unis) entre les mois de juillet et de septembre 2018.
Le graphique ci-après indique que l'effet des tarifs
douaniers de Trump sur les importations américaines provenant de Chine a été
immédiat et extrêmement concret.
Les principaux points d'impact sont les 25% de droits
de douane imposés sur 34 milliards de dollars d'importations avec prise d'effet
au 6 juillet 2018, les 25% de droits de douanes imposés à une autre tranche de
16 milliards de dollars d'importations, avec prise d'effet au 6 juillet 2018 et
des droits de douane de 10% sur 200 milliards de dollars d'importation avec
prise d'effet au 24 septembre 2018.
Ce
total de 250 milliards de dollars de produits soumis à des droits de douane
représente environ la moitié de la totalité des importations américaines
provenant de Chine, sur un an. Et le graphique montre clairement que la valeur
totale des importations appartenant aux catégories concernées a chuté entre 28%
et 45%, en moins de huit mois.
Cela
reflète une contraction dans les échanges bilatéraux.
Trump
envisage désormais des droits de douane de 25% sur l'autre moitié de 250
milliards de dollars d'importations américaines provenant de Chine. Ainsi, la
totalité des produits chinois importés aux Etats-Unis serait soumise à ces
droits de douane.
Au
travers de la progression de ces tarifs douaniers (et des ripostes tarifaires
chinoises sur les produits américains, entre autres mesures), Wall Street a continué
de raconter qu'un "accord" était "dans les tuyaux" et que
la guerre commerciale serait rapidement terminée.
Est-ce bien le cas? Nous le verrons...
Duas faces de Jim Rickards: em estúdio e no terreno...
Dans la guerre commerciale entre Etats-Unis et la
Chine, de quelles armes dispose l’Empire du Milieu et sont-elles efficaces?
Nous avons vu que la guerre commerciale entre les
Etats-Unis et la Chine était partie pour durer… mais les marchés semblent
n’être pas au courant: ils se sont envolés sur chaque rumeur d’accord en cours,
puis ont chuté lorsqu’elles se sont révélées inexactes.
Après six mois d’impasse et d’échec des négociations,
entre fin 2018 et avril 2019, la guerre commerciale s’est nettement emballée en
mai 2019.
Les événements se sont rapidement enchaînés (tels que
compilés par le Cowen Washington Research Group):
. Trump
a annoncé le 5 mai qu’il infligerait à la Chine des tarifs douaniers
progressifs de 10 à 25% sur 200 Mds$ de produits;
. la
Chine a riposté à ces nouveaux tarifs douaniers imposés par Trump en doublant
les droits de douane sur 60 Mds$ d’importations d’origine américaine;
. les
Etats-Unis ont divulgué la liste de produits susceptibles de subir des tarifs
douaniers en septembre, sur les 300 Mds$ de produits chinois restants;
. l’aide
de 16 Mds$ offerte par Trump aux agriculteurs a été en partie effacée par ces
nouvelles ripostes tarifaires imposées par la Chine;
. Huawei
(le géant des télécoms chinois) a été placé sur la liste noire américaine des
entreprises auxquelles l’accès aux affaires est très restreint;
. Xi
a visité une mine de terres rares, en Chine, et fait référence à une nouvelle «Longue
marche», pour marquer la détermination chinoise à tenir plus longtemps que les
Etats-Unis dans le cadre d’une guerre commerciale;
. la
Chine a produit une «liste d’entreprises non fiables» semblable à celle des
Etats-Unis, interdisant à certaines entreprises américaines de faire des
affaires en Chine;
. le
Département du commerce américain a présenté de possibles changements à
apporter aux règles sur les dévaluations monétaires, probablement plus
susceptibles de révéler celles que commet la Chine;
. la
Chine a divulgué un Livre blanc imputant aux Etats-Unis la responsabilité de la
guerre commerciale, tout en admettant qu’elle n’avait pas tenu parole sur le
dernier round des négociations, comme l’avait affirmé les Etats-Unis («rien
n’est décidé tant qu’on n’est pas d’accord sur tout»).
Une nouvelle norme?
Le
mois de mai 2019 a marqué une phase particulièrement active, sur le front de la
guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine mais, à mesure que la
guerre progressera, cela se rapprochera peut-être plus de la norme que de
l’exception.
L’un
des points saillants est le suivant: l’asymétrie entre la capacité respective
des Etats-Unis et de la Chine à infliger des tarifs douaniers. Les Etats-Unis
importent environ 500 Mds$ de produits chinois chaque année. La Chine importe
environ 150 Mds$ de produits américains chaque année. Il en résulte un excédent
commercial net de 350 Mds$ en faveur de la Chine.
C’est
cet excédent que Trump tente d’éliminer, ou du moins de réduire énormément.
Pour y remédier, Trump n’envisage pas que les Etats-Unis achètent moins, mais
que la Chine achète plus. Cependant, à court terme, le commerce se contracte au
lieu de se développer.
Le
problème de la Chine est évident, si l’on considère ces chiffres. Au départ, la
Chine a pu instaurer des tarifs douaniers ripostant «œil pour œil, dent pour
dent» à ceux de Trump.
Mais
une fois que la Chine aura appliqué des droits de douane sur 150 Mds$ de
produits américains (un stade dont elle se rapproche désormais), elle n’aura
plus de droits de douane à appliquer sur quoi que ce soit.
Parallèlement,
Trump peut continuer à infliger des tarifs douaniers jusqu’à hauteur de 500
Mds$ de produits (et il avance rapidement dans cette direction). La Chine ne
peut riposter à l’identique.
Cela
force la Chine à envisager des barrières non douanières afin de contrer les
mesures prises par Trump. Toutefois, la plupart de ces barrières non douanières
sont moins efficaces que ne le pensent les analystes.
La
mesure la plus populaire consisterait à se «débarrasser» des 1 400 Mds$ de bons
du Trésor américain que possède la Chine. Théoriquement, cela pourrait faire
augmenter les taux d’intérêt américains, freiner le marché de l’immobilier et
peut-être pousser les Etats-Unis vers la récession, et ce juste avant les
élections de 2020.
La Chine face à un
dilemme
Il
n’y a pratiquement rien de juste, en ce qui concerne cette menace. Le plus
grand perdant, si la Chine se débarrassait de ses bons du Trésor américain, ce
serait la Chine. Elle en
détient tellement que même si elle le faisait dans une moindre mesure, cela
dévaluerait tous ceux qu’elle détiendrait encore.
Les banques américaines (peut-être sur instruction du
Trésor) pourraient par ailleurs facilement absorber les titres vendus par la
Chine, pour maintenir la stabilité du marché. Et si les ventes
devenaient chaotiques, les Etats-Unis gèleraient les comptes chinois (qui sont
enregistrés informatiquement sur des systèmes contrôlés par le Trésor et la
Fed). La Chine se retrouve avec ses bons sur les bras.
L’une
des solutions à long terme consiste à acheter de moins en moins de bons du
Trésor américain à l’avenir, mais cela n’a que très peu d’impact, voire aucun,
à court terme.
La Chine impose certaines restrictions aux
investissements américains sur son territoire, et à certaines exportations
technologiques chinoises vers les Etats-Unis. Si cela peut affecter certaines
entreprises telles que FedEx, Google et Apple, les conséquences sur l’économie
américaine restent moindres.
Plus exactement, la Chine a plus besoin des
investissements américains que les Etats-Unis n’ont besoin du marché chinois,
alors ces tactiques ne sont bonnes qu’à faire les gros titres. Elles n’aident
en rien l’économie chinoise.
Et les terres rares?
Une autre tactique a attiré énormément d’attention:
l’arrêt des exportations de terres rares vers les Etats-Unis et le Japon. Les
terres rares (qui ne sont pas si rares, d’ailleurs) sont un ensemble de 17
éléments – pour la plupart des métaux – utilisés dans la fabrication de
batteries de pointe, de composants électroniques sophistiqués et dans un
certain nombre d’autres processus très spécialisés. La Chine est de loin le
plus grand exportateur mondial de terres rares.
Le
problème de la Chine, avec cette tactique, c’est que beaucoup d’autres
fournisseurs de terres rares attendent en coulisse. Avec un peu de temps et de
développement, le Vietnam, le Brésil, l’Inde et l’Australie pourraient tous
venir à la rescousse et remplacer les exportations chinoises, si nécessaire.
La
possibilité de «sourcer» ces terres rares dans d’autres pays que la Chine, met
encore plus le doigt sur la faiblesse de ses projets de riposte commerciale
autres que via les barrières douanières. Presque tout ce que vend la Chine aux
Etats-Unis, actuellement, pourrait provenir d’autres pays, et ce relativement
vite.
Certaines
sociétés commencent déjà à déplacer les chaînes d’approvisionnement en
construisant de nouvelles usines ou en externalisant vers d’autres fournisseurs
en Asie du sud ou Amérique latine, dans la perspective d’une lutte prolongée
entre les Etats-Unis et la Chine. Une fois que ces décisions sont prises, on ne fait pas facilement marche
arrière.
La
Chine s’expose non seulement à de grandes perturbations temporaires mais
également à une perte [d’activités] permanente si elle ne règle pas rapidement
son conflit commercial avec les Etats-Unis.
Bonjour à tous ici mon nom est Fumo Sadiku vivant dans la ville de Malindi au Kenya.Je veux en dire un peu plus sur un homme bon et chaleureux appelé Benjamin Breil Lee travaillant avec le service de financement Le_meridian en tant qu'agent de crédit, M. Benjamin Breil Lee m'a aidé à obtenir un prêt de 37,115,225.00 Shillings sur mon temps à essayer de me remettre sur pied pour développer mes affaires Je sais que certains d'entre vous ici ont des difficultés financières pour parler à M. Benjamin sur ce qui est l'application 1-989-394-3740 Ou envoyer un courriel à son entreprise E- Envoyez également un mail à lfdsloans@lemeridianfds.com avec son e-mail personnel sur lfdsloans@outlook.com. Je suis très heureux de ce qu'il a fait pour moi et pour son comptable de banque ainsi que le comptable Hernandez Lucas. Merci beaucoup pour votre travail bien fait.
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