sábado, 13 de julho de 2019

Ex-Consultor da CIA Explica aos Europeus Tudo sobre a Guerra Económica

A guerra económica sino-americana explicada aos europeus (e em francês...!) por quem mais sabe do assunto: o ex-consultor de guerra económica da CIA e do Departamento de Estado, o advogado e economista Jim Rickards.


Guerre commerciale, jusqu'où?


LES NOTES DE JIM RICKARDS | 11 juillet 2019

Etudions d'un peu plus près la guerre commerciale contre la Chine déclenchée par le président Trump en janvier 2018. Précision importante: nous soulignerons que, même si les Etats-Unis ont agi pour la première fois en 2018, la guerre commerciale a véritablement commencé en 2001, lorsque la Chine a intégré l'Organisation mondiale du commerce puis s'est employée à en violer toutes les règles et à ignorer les injonctions que lui adressait l'organisation pour qu'elle cesse.

Dans ce sens, l'année 2018 marque le début de la riposte américaine, et non le début de la guerre. Surtout, il est crucial que les investisseurs comprennent que cette guerre commerciale ne se limite pas au commerce.

Elle s'inscrit dans une lutte bien plus vaste faisant intervenir la suprématie militaire, l'hégémonie régionale et l'idéologie versus l'humanisme. Cette nouvelle lutte promet d'être plus étendue et peut-être plus longue que la guerre froide, que les Etats-Unis ont remportée face à l'URSS en 1991.

Les investisseurs et les marchés ne sont pas invulnérables aux incertitudes et aux coûts que va générer cette nouvelle guerre.

Le principal ennemi

"Le principal ennemi" est une expression utilisée par les agents de la CIA pour décrire leurs adversaires du KGB à l'époque où les Etats-Unis et l'Union soviétique luttaient espion contre espion dans les rues de Moscou et sur les champs de bataille du monde entier durant les 10 dernières années de la guerre froide. Elle s'inspirait d'une expression similaire, originaire du KGB, et que l'on pourrait traduire par "le principal adversaire".

Le but était le même. Les deux camps savaient qu'ils livraient un combat existentiel entre la liberté et le communisme. L'un des camps remporterait la victoire. D'autres luttes, y compris la guerre, pouvaient surgir dans le monde entier, mais la confrontation entre les Etats-Unis et les Soviétiques était la seule qui comptait réellement, à la fin.

Aujourd'hui, le principal ennemi est la Chine. Il est crucial que les investisseurs comprennent que le conflit grandissant avec la Chine ne se limite pas à une impasse temporaire concernant les questions d'échange commerciaux ou de propriété intellectuelle (bien que ce soient des sujets importants en soi).

Le conflit n'est pas une gesticulation politique, il est réel et mortel.

Tout comme avec la Russie, le conflit entre les Etats-Unis et la Chine durera des dizaines d'années et il est existentiel. L'un des deux camps en sortira victorieux.

Les intérêts des entreprises américaines et leurs bénéfices seront subordonnés à des objectifs plus larges visant à contenir les ambitions hégémoniques de la Chine et son pouvoir de domination sur les technologies du XXIe siècle.

Les investisseurs qui ont mal interprété la profondeur de ce conflit risquent d'essuyer des pertes financières à mesure que des sociétés comme Apple déplaceront les chaînes d'approvisionnement, et que Google aura l'interdiction d'aider la Chine à pratiquer ses tactiques de surveillance sur internet.

Les entreprises américaines ne prospèreront plus dans un contexte où les intérêts liés à la sécurité nationale en souffrent.

Tout a (re)commencé par les machines à laver

[...] La réponse américaine à des décennies d'infractions chinoises aux règles du commerce international a débuté en janvier 2018, lorsque le président Trump a instauré des tarifs douaniers sur les importations de panneaux solaires et de machines à laver.

Si ces tarifs douaniers ont touché plus de pays que la Chine (la Corée du Sud est un grand exportateur d'électroménager, et le Canada de panneaux solaires), ils visaient clairement la Chine et représentaient le premier round de quelque chose qui allait bien au-delà. D'autres tarifs douaniers n'ont pas tardé à être appliqués.

Alors que Wall Street pensait à tort que la guerre commerciale serait brève et une sorte de gesticulation, Trump a décidé d'appliquer de nouveaux tarifs de 10% à 25% sur 250 milliards de dollars d'importations chinoises (environ la moitié des exportations chinoises vers les Etats-Unis) entre les mois de juillet et de septembre 2018.

Le graphique ci-après indique que l'effet des tarifs douaniers de Trump sur les importations américaines provenant de Chine a été immédiat et extrêmement concret.

Les principaux points d'impact sont les 25% de droits de douane imposés sur 34 milliards de dollars d'importations avec prise d'effet au 6 juillet 2018, les 25% de droits de douanes imposés à une autre tranche de 16 milliards de dollars d'importations, avec prise d'effet au 6 juillet 2018 et des droits de douane de 10% sur 200 milliards de dollars d'importation avec prise d'effet au 24 septembre 2018.

Ce total de 250 milliards de dollars de produits soumis à des droits de douane représente environ la moitié de la totalité des importations américaines provenant de Chine, sur un an. Et le graphique montre clairement que la valeur totale des importations appartenant aux catégories concernées a chuté entre 28% et 45%, en moins de huit mois.

Cela reflète une contraction dans les échanges bilatéraux.



Trump envisage désormais des droits de douane de 25% sur l'autre moitié de 250 milliards de dollars d'importations américaines provenant de Chine. Ainsi, la totalité des produits chinois importés aux Etats-Unis serait soumise à ces droits de douane.

Au travers de la progression de ces tarifs douaniers (et des ripostes tarifaires chinoises sur les produits américains, entre autres mesures), Wall Street a continué de raconter qu'un "accord" était "dans les tuyaux" et que la guerre commerciale serait rapidement terminée.

Est-ce bien le cas? Nous le verrons...

Duas faces de Jim Rickards: em estúdio e no terreno...

Dans la guerre commerciale entre Etats-Unis et la Chine, de quelles armes dispose l’Empire du Milieu et sont-elles efficaces?

Nous avons vu que la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine était partie pour durer… mais les marchés semblent n’être pas au courant: ils se sont envolés sur chaque rumeur d’accord en cours, puis ont chuté lorsqu’elles se sont révélées inexactes.

Après six mois d’impasse et d’échec des négociations, entre fin 2018 et avril 2019, la guerre commerciale s’est nettement emballée en mai 2019.

Les événements se sont rapidement enchaînés (tels que compilés par le Cowen Washington Research Group):

. Trump a annoncé le 5 mai qu’il infligerait à la Chine des tarifs douaniers progressifs de 10 à 25% sur 200 Mds$ de produits;

. la Chine a riposté à ces nouveaux tarifs douaniers imposés par Trump en doublant les droits de douane sur 60 Mds$ d’importations d’origine américaine;

. les Etats-Unis ont divulgué la liste de produits susceptibles de subir des tarifs douaniers en septembre, sur les 300 Mds$ de produits chinois restants;

. l’aide de 16 Mds$ offerte par Trump aux agriculteurs a été en partie effacée par ces nouvelles ripostes tarifaires imposées par la Chine;

. Huawei (le géant des télécoms chinois) a été placé sur la liste noire américaine des entreprises auxquelles l’accès aux affaires est très restreint;

. Xi a visité une mine de terres rares, en Chine, et fait référence à une nouvelle «Longue marche», pour marquer la détermination chinoise à tenir plus longtemps que les Etats-Unis dans le cadre d’une guerre commerciale;

. la Chine a produit une «liste d’entreprises non fiables» semblable à celle des Etats-Unis, interdisant à certaines entreprises américaines de faire des affaires en Chine;

. le Département du commerce américain a présenté de possibles changements à apporter aux règles sur les dévaluations monétaires, probablement plus susceptibles de révéler celles que commet la Chine;

. la Chine a divulgué un Livre blanc imputant aux Etats-Unis la responsabilité de la guerre commerciale, tout en admettant qu’elle n’avait pas tenu parole sur le dernier round des négociations, comme l’avait affirmé les Etats-Unis («rien n’est décidé tant qu’on n’est pas d’accord sur tout»).

Une nouvelle norme?

Le mois de mai 2019 a marqué une phase particulièrement active, sur le front de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine mais, à mesure que la guerre progressera, cela se rapprochera peut-être plus de la norme que de l’exception.

L’un des points saillants est le suivant: l’asymétrie entre la capacité respective des Etats-Unis et de la Chine à infliger des tarifs douaniers. Les Etats-Unis importent environ 500 Mds$ de produits chinois chaque année. La Chine importe environ 150 Mds$ de produits américains chaque année. Il en résulte un excédent commercial net de 350 Mds$ en faveur de la Chine.

C’est cet excédent que Trump tente d’éliminer, ou du moins de réduire énormément. Pour y remédier, Trump n’envisage pas que les Etats-Unis achètent moins, mais que la Chine achète plus. Cependant, à court terme, le commerce se contracte au lieu de se développer.

Le problème de la Chine est évident, si l’on considère ces chiffres. Au départ, la Chine a pu instaurer des tarifs douaniers ripostant «œil pour œil, dent pour dent» à ceux de Trump.

Mais une fois que la Chine aura appliqué des droits de douane sur 150 Mds$ de produits américains (un stade dont elle se rapproche désormais), elle n’aura plus de droits de douane à appliquer sur quoi que ce soit.

Parallèlement, Trump peut continuer à infliger des tarifs douaniers jusqu’à hauteur de 500 Mds$ de produits (et il avance rapidement dans cette direction). La Chine ne peut riposter à l’identique.

Cela force la Chine à envisager des barrières non douanières afin de contrer les mesures prises par Trump. Toutefois, la plupart de ces barrières non douanières sont moins efficaces que ne le pensent les analystes.

La mesure la plus populaire consisterait à se «débarrasser» des 1 400 Mds$ de bons du Trésor américain que possède la Chine. Théoriquement, cela pourrait faire augmenter les taux d’intérêt américains, freiner le marché de l’immobilier et peut-être pousser les Etats-Unis vers la récession, et ce juste avant les élections de 2020.

La Chine face à un dilemme

Il n’y a pratiquement rien de juste, en ce qui concerne cette menace. Le plus grand perdant, si la Chine se débarrassait de ses bons du Trésor américain, ce serait la Chine. Elle en détient tellement que même si elle le faisait dans une moindre mesure, cela dévaluerait tous ceux qu’elle détiendrait encore.

Les banques américaines (peut-être sur instruction du Trésor) pourraient par ailleurs facilement absorber les titres vendus par la Chine, pour maintenir la stabilité du marché. Et si les ventes devenaient chaotiques, les Etats-Unis gèleraient les comptes chinois (qui sont enregistrés informatiquement sur des systèmes contrôlés par le Trésor et la Fed). La Chine se retrouve avec ses bons sur les bras.

L’une des solutions à long terme consiste à acheter de moins en moins de bons du Trésor américain à l’avenir, mais cela n’a que très peu d’impact, voire aucun, à court terme.

La Chine impose certaines restrictions aux investissements américains sur son territoire, et à certaines exportations technologiques chinoises vers les Etats-Unis. Si cela peut affecter certaines entreprises telles que FedEx, Google et Apple, les conséquences sur l’économie américaine restent moindres.

Plus exactement, la Chine a plus besoin des investissements américains que les Etats-Unis n’ont besoin du marché chinois, alors ces tactiques ne sont bonnes qu’à faire les gros titres. Elles n’aident en rien l’économie chinoise.

Et les terres rares?

Une autre tactique a attiré énormément d’attention: l’arrêt des exportations de terres rares vers les Etats-Unis et le Japon. Les terres rares (qui ne sont pas si rares, d’ailleurs) sont un ensemble de 17 éléments – pour la plupart des métaux – utilisés dans la fabrication de batteries de pointe, de composants électroniques sophistiqués et dans un certain nombre d’autres processus très spécialisés. La Chine est de loin le plus grand exportateur mondial de terres rares.

Le problème de la Chine, avec cette tactique, c’est que beaucoup d’autres fournisseurs de terres rares attendent en coulisse. Avec un peu de temps et de développement, le Vietnam, le Brésil, l’Inde et l’Australie pourraient tous venir à la rescousse et remplacer les exportations chinoises, si nécessaire.

La possibilité de «sourcer» ces terres rares dans d’autres pays que la Chine, met encore plus le doigt sur la faiblesse de ses projets de riposte commerciale autres que via les barrières douanières. Presque tout ce que vend la Chine aux Etats-Unis, actuellement, pourrait provenir d’autres pays, et ce relativement vite.

Certaines sociétés commencent déjà à déplacer les chaînes d’approvisionnement en construisant de nouvelles usines ou en externalisant vers d’autres fournisseurs en Asie du sud ou Amérique latine, dans la perspective d’une lutte prolongée entre les Etats-Unis et la Chine. Une fois que ces décisions sont prises, on ne fait pas facilement marche arrière.

La Chine s’expose non seulement à de grandes perturbations temporaires mais également à une perte [d’activités] permanente si elle ne règle pas rapidement son conflit commercial avec les Etats-Unis.



1 comentário:

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