O processo judicial "por difamação" da Huawey contra Valérie Niquet, da
Fondation pour la Recherche Stratégique, mostra o que espera os europeus se deixarem
a Huawey instalar-se na Europa...
O que é a "Lawfare"
"Lawfare may involve the law of a nation turned
against its own officials..."
"The abuse of Western laws and judicial systems
to achieve strategic military or political ends"... "The negative manipulation of
international and national human rights laws to accomplish purposes other than,
or contrary to, those for which they were originally enacted".
Ver mais aqui: https://en.wikipedia.org/wiki/Lawfare
O Primeiro Caso em França
Le Monde: Une chercheuse française poursuivie par
Huawei France
Valérie Niquet, de la Fondation pour la Recherche Stratégique,
est attaquée en diffamation par l’entreprise chinoise pour des propos tenus
dans l’émission «C dans l’air».
Par Brice Pedroletti, Le Monde, Publié le 26 novembre 2019 à 15h50
La chercheuse française Valérie Niquet a été attaquée
en diffamation en mars par la filiale française du géant des télécoms chinois
Huawei, a révélé le quotidien numérique La Lettre A le 19 novembre.
Spécialiste de l’Asie et des questions géopolitiques à
la Fondation pour la Recherche Stratégique, Mme Niquet s’est vue reprocher ses
propos à l’émission «C dans l’air» du 7 février.
La journaliste qui a animé l’émission, ainsi que la
société de production, sont également poursuivies.
Les auditions ont eu lieu en septembre. La plainte a
été déposée par Huawei Technologies France, qui dans un Tweet a expliqué avoir
ciblé «les propos affirmant que Huawei est une société contrôlée par l’Etat
chinois et le Parti communiste chinois, dirigée par un ancien membre du
“contre-espionnage” et qui utilise ses compétences technologiques en matière de
réseaux télécoms pour commettre des actes d’espionnage au préjudice du monde
occidental».
Lire notre portrait: Ren Zhengfei, un chef de guerre à
la tête de Huawei
Dans la transcription de l’émission, Mme Niquet ne
parle pas «d’anciens membres du contre-espionnage» mais déclare simplement que
«jamais personne n’aurait donné à une entreprise soviétique des moyens de
surveiller l’ensemble des moyens de communication du monde occidental et là,
c’est ce qu’on fait avec Huawei. Or Huawei est directement sous le contrôle de
l’Etat et du Parti communiste chinois [PCC] qui a une vraie stratégie de
puissance».
«Je maintiens mes propos»
Mme Niquet avait précisé que «dans chaque entreprise
chinoise ou étrangère, il y a un comité du Parti communiste qui fait partie de
la direction. Et donc, oui, c’est le pouvoir chinois». Les entreprises y sont
en outre obligées de transmettre leurs données en cas de demande, en vertu de
la loi de 2017 sur le renseignement national.
«Tout doit être placé sous la direction du Parti, que
ce soit les organisations du Parti, le gouvernement, l’armée, la société
civile, les secteurs culturel et éducatif et où que l’on se trouve», rappelle
la charte du PCC amendée dans ce sens en 2018.
Dans un communiqué publié le 22 novembre, la Fondation
pour la Recherche Stratégique à laquelle appartient Valérie Niquet, rappelle
qu’elle «ne peut que soutenir la libre expression individuelle de ses
chercheurs dans le cadre de leurs fonctions».
Interrogée par Le Monde, Mme Niquet s’est dite
«surprise» par cette plainte. «Je maintiens mes propos qui n’ont rien de
diffamatoire», estime l’auteure de "La puissance chinoise en 100
questions" (Editions Taillandier, 2017).
C’est la première fois que Huawei s’attaque à des
chercheurs indépendants en France.
Sem comentários:
Enviar um comentário