domingo, 27 de outubro de 2019

Guerra de Informação Arrasa Política Americana

A guerra de informação domina esta fase final do mandato de Trump (as próximas 'presidenciais' serão em finais de 2020). Desde a sua vitória em 2016, Trump tornou-se alvo de sucessivos ataques informacionais (com ou sem fundamento é coisa que pouco interessa para um quadro de guerra de informação), como nunca tinha acontecido a um presidente americano. Os partidários de Hillary Clinton e outros do Partido Democrata não aceitaram que tivesse acontecido uma vitória limpa de Trump... Com o rolar da guerra de informação, começaram a aparecer os contra-ataques. Pode-se dizer, sem exagero, que os campos de batalha desta guerra estão juncados de cadáveres... E, quando estamos a treze meses das 'presidenciais', a coisa está a ganhar a dimensão de avalanche. Que o diga Katie Hill, uma política do Partido Democrata, eleita em 2018, pela Califórnia, para a Câmara dos Representantes dos Estados Unidos...



Segundo a Wiki, "In July 2010, Hill married Kenny Heslep, an artist. They resided in Agua Dulce, California, on their farm where they fostered rescue animals.[29] Hill also rents an apartment in Washington D.C. with fellow freshman Representative Lauren Underwood.[30]

Heslep filed for divorce in 2019. In October 2019 the right wing website RedState published allegations that Hill was involved in extramarital affairs with her campaign finance manager. Hill denied the allegations, saying that her husband whom she described as "abusive," was doing everything he could to humiliate her, and that her political opponents were exploiting such a private matter for political gain. Hill reached out to House Speaker Pelosi to deny the allegations.[31] The House Ethics Committee announced on October 23, 2019, that it would conduct an investigation into the allegations against Hill.[32] On that same day, Hill sent an email to constituents in which she admitted to an "inappropriate relationship" with a campaign staffer before becoming a congresswoman (hence out of scope to the Congressional investigation) and promised to cooperate with the congressional ethics investigation regarding allegations of wrongdoing as a Member of Congress.[33][34]"

Mas o Red State divulga, agora, documentação (mails, sms, fotos...) muito embaraçantes (para dizer o mínimo)... E explica que "Red State was also provided with intimate photographs of the women, which we have chosen not to publish"... 

Conclusão: desencadear uma guerra de informação exige, tal como as guerras militares ou económicas, uma ponderação cuidadosa, uma estratégia inteligente que garanta evitar uma derrota e uma rigorosa mas critiva aplicação táctica. E, claro, um "paiol" bem recheado e equipas profissionais à altura. 

No fim desta história, em Novembro 2020, ainda alguém vai descobrir (demasiado tarde) que não fez bem as contas...


terça-feira, 22 de outubro de 2019

Como Fica a “Europa” Após o Brexit


Com o Brexit, a "Europa" perde: 5,4% da superfície, 12,91% da população, 15,16% do PIB e 33% do poder militar.



Estratégia Indirecta e Matriz Cultural Chinesa

O escrito não é de ontem, foi publicado pela Infoguerre há vários anos, e tem como assinatura um hermético “H.”, mas é a melhor síntese (do que conheço) de uma matéria cujo conhecimento nos é imprescindível e urgente: o pensamento estratégico chinês, sua origem, evolução, princípios filosóficos, matriz conceptual e situação presente. O texto já não se encontra disponível no site editor. 

Nota: 
clicar nas 'fotos' para as aumentar.




segunda-feira, 21 de outubro de 2019

Espionagem Chinesa em França: Revelações sobre as "Relações Perigosas"

Espionnage. «La Bretagne intéresse au plus haut point la Chine»

Des étudiantes séductrices, de trop alléchants financements de travaux de recherche, de mystérieuses intrusions… 

Le Télégramme | 19.10.2019

Dans un livre (*) consacré aux «relations dangereuses» entre la France et la Chine, le journaliste Antoine Izambard révèle que la Bretagne est une région «qui intéresse au plus haut point» les espions chinois. L’auteur livre au Télégramme quelques exemples éloquents.


Qu’est-ce qui intéresse les services de renseignement chinois en Bretagne?

La région est une place forte du dispositif militaire français. Il y a, face à Brest, le cœur de la dissuasion nucléaire française, l’Ile Longue et ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), il y a les écoles qui forment les officiers, Saint-Cyr-Coëtquidan pour l’armée de Terre, et Lanvéoc pour la Marine. C’est aussi en Bretagne que l’on trouve le pôle d’excellence cyber (Rennes, Lorient), la DGA Maîtrise de l’information (Bruz). Et la région compte plus de 400 entreprises qui travaillent pour l’industrie de la défense…

Comment nos services de renseignement se sont-ils aperçus de cet appétit pour la Bretagne?

Un rapport confidentiel du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), daté de juillet 2018, évoque, par exemple, le nombre accru de mariages entre militaires basés en Bretagne et des étudiantes chinoises. Le même rapport cite Brest et des étudiantes de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et de l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA). Les étudiants chinois constituent en nombre le deuxième effectif de nationalité étrangère au sein de l’UBO. Dans ce petit jeu de séduction, les militaires ne sont pas les seuls visés. Il y a aussi des ingénieurs. C’est toute la communauté de la défense qui semble fortement «sollicitée»… 

La Chine s’intéresse aussi beaucoup aux écoles, à la formation, à la culture. Notamment à Brest?

La Chine, via son leader de l’éducation en ligne (Weidong Cloud Éducation), a, par exemple, pris le contrôle en 2016 de Demos, l’un des pionniers de la formation continue en France. Demos est très présent en Bretagne. Il possède notamment une école de commerce, la Brest Business School (BBS). Demos propose aussi des formations aux concours militaires… C’est encore à Brest qu’on trouve l’un des seize instituts Confucius présents en France. Officiellement, ces instituts visent à mieux faire connaître la langue et la culture chinoises. Les services chinois peuvent aussi compter, par différents moyens de pression, sur les membres de leur communauté, même s’ils ne résident plus depuis longtemps en Chine. Les étudiants, eux, sont 30 000 en France, et 50 000 étaient annoncés sous le quinquennat de François Hollande. Comment nos services de contre-espionnage, déjà débordés, peuvent-ils contrôler autant de monde?

Le monde de la Défense n’est pas le seul visé? Vous évoquez le cas d’une start-up bretonne victime d’un acte d’espionnage…

Il s’agissait d’une start-up bretonne spécialisée dans l’exploitation des ressources marines. Il s’est avéré qu’une personne liée au plus important service de renseignement chinois, le ministère de la Sécurité d’État (MSE, 200 000 membres !), a pu s’introduire dans ses locaux… Les biotechnologies figurent parmi les dix priorités érigées par Pékin. Avec l’aéronautique, les produits médicaux, la production électrique, les biotechs sont mentionnées dans le plan «Made in China 2025». L’objectif fixé est d’en assurer, d’ici six ans, 70 % de la la conception en Chine. Ces priorités sont aussi celles de leurs espions.

Via deux autres exemples bretons, vous évoquez l’intérêt des services chinois pour la recherche et développement. Sans susciter de réelle méfiance?

Quand, sur 30 doctorants d’un laboratoire de recherche d’une grande école d’ingénieurs bretonne, dix sont de Chine et tous issus de l’Institut de technologie de Harbin, administré par une agence gouvernementale qui conçoit et achète tous les systèmes d’armes de l’Armée populaire de libération, il y a de quoi se poser des questions. Cela devient « de l’inconscience » pour mes interlocuteurs quand ces étudiants semblent autorisés à travailler sur des machines destinées aussi bien à un usage civil que militaire ! Que dire encore des financements, généreux, de grandes écoles et de contrats de recherche… contre, entre autres exigences, l’attribution des droits de propriété intellectuelle ! C’est, par exemple, le cas d’un contrat passé entre Huawei et l’Institut Mines-Telecom Atlantique (Nantes).

Pour le secteur économique, il y a encore d’autres méthodes. La Chine est un véritable rouleau compresseur?

Tout est à l’image de ce pays gigantesque. Après avoir copié la technologie qui leur manque, les entreprises chinoises partent à l’assaut des marchés, dopées par le soutien inconditionnel et quasi illimité des banques publiques chinoises. Huawei a ainsi reçu un crédit de 30 milliards de dollars, entre 2005 et 2009, pour engager son développement international ! Alcatel a subi de plein fouet cette stratégie. Aucune entreprise ne peut s’opposer. C’est même difficile pour un État, sous peine de se voir interdire le marché chinois et l’accès à certaines ressources stratégiques, par exemple.

Pensez-vous que la problématique de l’espionnage chinois est sous évaluée et donc mal prise en compte en France?

Pas par nos services de renseignement et nos hauts fonctionnaires. Mais il y a une certaine naïveté, notamment de la part des politiques. On fait un pont d’or aux Chinois, en faisant miroiter leurs investissements. Mais quand on regarde, au final, la Chine n’investit pas tant que ça. Dans un certain nombre de cas, cela vire même au fiasco. Regardez les exemples du club de foot racheté à Nice, de l’aéroport de Toulouse, ou même de Synutra, chez vous, en Bretagne. Et il y a d’autres signes qui devraient inquiéter : la volonté d’accaparer les ressources, et les routes maritimes et terrestres ; le phénoménal développement de sa marine militaire… Oui, je pense clairement qu’on ne se méfie pas assez de la Chine.

* «France-Chine, les liaisons dangereuses», Antoine Izambard, Stock, 19 €.

Barcelona já está a arder


"Por el bien de España, hay que bombardear Barcelona una vez cada 50 años"


A frase do comandante das forças de Madrid que tomaram de assalto Barcelona, em 1842, ficou na memória dos catalães. Mas tinha apenas passado um ano e Barcelona voltou a ser bombardeada pelas forças de Madrid. “Horror”, gritou então a Catalunha. Estes bombardeamentos eram, no século XIX, feitos pela artilharia madrilena. O século XX trouxe uma inovação: o bombardeamento aéreo. Barcelona foi a primeira cidade europeia a sofrer bombardeamentos aéreos massivos. Em Janeiro de 1938, numa acção de apoio ao golpista Franco, aviões italianos e alemães arrasaram a cidade inaugurando uma prática que, pouco tempo depois, iriam tentar com outras cidades europeias (Londres é o caso mais conhecido) e que acabaria, anos mais tarde, por ter a resposta adequada nos ataques aéreos à Alemanha, ordenados pelo General “Bomber Harris”, que arrasaram várias cidades industriais alemãs. O ciclo que terminou com o arraso de Berlim tinha sido iniciado, por fascistas e nazis, na cidade mártir de Barcelona. Ocupada, mais tarde, pelas tropas de Franco, Barcelona foi tratada como território conquistado e ocupado. Até à queda do ditador, em 1975, apenas por falar catalão qualquer um podia ser preso. E todas as lápides dos cemitérios, escritas em catalão, foram arrancadas e destruídas... De 1975 a 2019 vão quase os tais 50 anos.

domingo, 20 de outubro de 2019

Salvini envia “um pensamento ao povo catalão”

Salvini destacou os acontecimentos da Catalunha no seu discurso, de ontem, durante a gigantesca manifestação (onde se viam várias bandeiras catalãs) em Roma. “Envio um pensamento ao povo catalão” atirou o homem-forte da direita italiana.

A afirmação é prudente mas revela algo de extremamente importante: a direita soberanista europeia deu aqui mostras de entender o soberanismo catalão. E isso é uma novidade que vem romper a tradicional unanimidade da direita de toda a Europa no apoio ao espanholismo imperial de Madrid.

A coisa complica-se para Madrid e o ‘La Vanguardia’ não se enganou no destaque que deu ao “pensamento” de Salvini...

































Salvini faz a capa do francês "Le Point" desta semana

sábado, 19 de outubro de 2019

Guerra Hibrida na Catalunha...?

O aparecimento na Catalunha de certos meios (como o chamado "camion-botijo") parecem indicar que a situação é agora mais grave que nas anteriores crises. Ou que, pelo menos, o governo de  Madrid assim está a "ler" a situação em Barcelona e toda a Catalunha. A incapacidade do regime para tratar politicamente o problema catalão, remetendo-o para uma espécie de "caso de polícia", só podia ter consequências do tipo das que se estão a registar. Com a população, convocada pelos CDR, a encher pacificamente as ruas, com o "oportuno" aparecimento de grupos de actuação violenta e uma "invasão" de forças especiais de polícia madrilena e todo um aparato de repressão. Face a tudo isto e à contínua incapacidade do regime e do governo de Madrid para lidarem politicamente com a situação, a pergunta é: estamos a assistir ao apareciment de formas de guerra híbrida na Catalunha...? Ainda será cedo para responder à pergunta mas que começam a estar reunidas as condições para tal parece inquestionável.



quinta-feira, 17 de outubro de 2019

USA: Republicanos Não Confiam no FBI nem na CIA... Mas os Democratas Confiam!

É o mundo às avessas. Tradicionalmente, ao contrário dos Republicanos, os Democratas tinham uma má relação com a chamada "comunidade das informações" e alguns até diziam dela o que Maomé não disse do toucinho. Recorde-se,como exemplo histórico, as relações de Jimmy Carter com a CIA... Agora, está tudo virado do avesso. Os Democratas parece que adoram a CI ("at least the whistleblowing parts of it") e os Republicanos não confiam nem no FBI nem na CIA... Um site animado por pessoas reputadas próximas da CIA escrevia há horas esta pérola de ironia:

"Dead Drop is old enough to remember when Republicans were the most outspoken supporters of the Intelligence Community and the Democrats – not so much.  Now the roles are very much reversed.  For example, Senator Ron Johnson (R, WI)  was on Meet the Press recently. When asked by moderator Chuck Todd “So, do you not trust the FBI? Do you not trust the CIA?” Johnson shouted: “No, no, I don’t. Absolutely not..."  Meanwhile, House Speaker Nancy Pelosi has become a big champion of the IC. (At least the whistleblowing parts of it.) But, back in 2009 she got into a big dust up with the CIA claiming the Agency had..."


quarta-feira, 16 de outubro de 2019

Grécia Reforça Componente Naval da Defesa

Com a escalada em curso no leste do Mediterrâneo, era muito previsível: Atenas adquire a França mais duas moderníssimas fragatas. O 'twitt' é da ministra francesa da Defesa e a notícia é do Defense Industry Daily.

"French Armed Forces (Defence) Minister Florence Parly tweeted on October 10 that she had signed a letter of intent with her Greek counterpart, Nikolaos Panagiotopoulos, for the acquisition of two Frégate de Défense et d'Intervention (FDI) defense and intervention frigates to equip the Hellenic Navy starting in 2023. However, Panagiotopoulos declared to the press that there was “a long way to go” before an agreement is reached regarding the final (technical) configuration of the frigates. France is procuring five FDIs of its own under the "Loi de Programmation Militaire“ 2019-2025 military funding program in a program conducted by the „Direction Générale de l'Armement“, the French armament procurement agency, in co-operation with the French Navy, Naval Group, Thales, and MBDA. The Armed Forces Ministry expects the FDI to account for one-third of French frigates by 2030, with the first two to be delivered in 2025."



terça-feira, 15 de outubro de 2019

Geopolítica ao Jantar

Falar com velhos amigos é sempre muito interessante e reconfortante. Quando temos um jantar com o melhor peixe fresco do mundo, um bom vinho e algum tempo, então, a coisa torna-se uma delícia. E se os nossos amigos forem gente versada na geopolítica e na geoeconomia temos momentos que valem por anos. Há dias, aconteceu-me um desses jantares. 

Nessa noite, a Turquia começava a alargar a sua fronteira sudeste e a entrar Síria adentro e já era claro que o motor económico (há muito parado...) da Europa está a entrar em recessão... 

Depois dos "que tens feito, ultimamente" e de recordar bons amigos ausentes, à pergunta "o que estás a achar disto", eu disse "esta Europa está feita um castelo de cartas pronto a desabar e qualquer coisita pode ser o 'click' para a queda...". 

Nem tive, porém, tempo para terminar com um "não quero dizer que tal aconteça necessariamente mas sim que pode acontecer e que, portanto, é preciso pensar o quadro estratégico de um plano B". O meu amigo tinha-me interrompido para completar "sim e a África está um cemitério e a América do Sul uma coisa entre o cemitério e o inferno". 

Aí, foi a minha vez de dizer "pois e, se o Médio Oriente é uma confusão embrulhada numa "chaos operation", a Turquia acaba de abrir a caixa de Pandora e ninguém sabe como ela pode ser fechada... Queres um café?"

JM


GAFAM contra BATX ou... Soberania Digital?


Relatório (sério, informado e minucioso) do Senado francês sobre esta explosiva matéria.



"Le cyberespace, loin de l'utopie égalitaire des débuts d'internet, est désormais un lieu d'affrontement mondial où s'exercent luttes d'influence et conflits d'intérêts. La révolution des données a fait émerger de puissants acteurs numériques: les «GAFAM» américains et «BATX» chinois atteignent un nombre d'utilisateurs et une puissance financière qui leur permettent de rivaliser avec les États.

Créée à l'initiative du groupe Les Républicains, la commission d'enquête sur la souveraineté numérique s'est donné comme mission d'en identifier les champs fondamentaux, à l'échelle individuelle ou collective, pour esquisser les moyens de la reconquérir, qu'ils relèvent de la règlementation ou de la mise en oeuvre de politiques publiques. Comment, en effet, face à ces redoutables concurrents, conserver une capacité autonome d'appréciation, de décision et d'action pour l'État dans le cyberespace? Comment garantir une «autonomie informationnelle» suffisante à nos concitoyens toujours plus dépendants d'intermédiaires techniques au fonctionnement opaque?

Conduits sous la présidence de M. Franck Montaugé (Socialiste et Républicain - Gers) et sur le rapport de M. Gérard Longuet (Les Républicains - Meuse), les travaux la commission d'enquête ont permis d'entendre sous serment 63 personnes de tous horizons (membres du Gouvernement, entrepreneurs, scientifiques, juristes, hauts fonctionnaires, régulateurs indépendants) au cours de plus de 70 heures d'auditions.

Sans résignation ni naïveté, la commission appelle à répondre à une quadruple remise en cause: celle de notre défense, celle de notre ordre juridique, celle de notre ordre économique, et celle de notre système fiscal et monétaire. Pour remédier à l'absence de stratégie globale et lisible, elle propose un principe et une méthode (le forum institutionnel du numérique), un rendez-vous régulier (la loi d'orientation et de suivi de la souveraineté numérique) et une série de mesures précises et urgentes, notamment dans les domaines de la protection des données personnelles et des données économiques stratégiques, de la concurrence, et en faveur de l'innovation et du multilatéralisme."


O atentado islamista na sede nacional da polícia francesa causa reacções fortes...

O ataque jihadista (quatro polícias mortos por esfaqueamento e uma fuga de informação de dimensão incalculável...), perpretado por um funcionário (islâmico) dos serviços informáticos da polícia (onde trabalhava há muitos anos) colocou ainda no topo da agenda um problema que ninguém tem querido admitir nem ver:

"Polices et autres services publics touchés par la radicalisation

"Face à l'islamisme, sommes-nous devenus lâches?" demande Le Point (dossier de 15 pages) qui publie, en outre une interview d'un universitaire qui dirige un livre sur la conquête de certains quartiers par un islam politique.

Bernard Rougier, est professeur à la Sorbonne-Nouvelle, et directeur du Centre des études arabes et orientales (CEAO): "Les territoires conquis de l'islamisme" qui sort en janvier. Il salue au passage le fait qu'Edouard Philippe ait évoqué devant le Parlement "une sécession insidieuse". Pour lui c'est une prise de conscience. Mais sera-t-elle durable?"

Les plus dangereux des radicalisés sont ceux qui font tout pour cacher la vérité estime l'Express (dossier de 8 pages): "Principale menace: les adeptes de la taqiya (la dissimulation), par définition les plus difficiles à débusquer. Quand le gardien de la paix Mamadou M., bien noté par ses chefs, a été arrêté, ses collègues sont tombés de l’armoire. Leur «pote», ce «type sur qui tu peux compter» était très croyant, oui, mais pas prosélyte pour un sou. Pourtant, l’aimable Mamadou relayait la propagande de Daech sur les réseaux sociaux. Planqué derrière un pseudo, il s’était même réjoui de l’assassinat du couple de fonctionnaires de police de Magnanville, dans les Yvelines, en juin 2016."

L'Express évoque aussi "une réalité anxiogène: celle de la radicalisation d’agents de la fonction publique. Police, armée, éducation nationale, transports, prisons, santé... Aucun domaine n’est épargné, selon le rapport de la mission d’information sur les services publics face à la radicalisation paru fin juin.

Le phénomène inquiète, même s’il reste très marginal. Il concernerait une dizaine de surveillants sur les 41 000 que compte l’administration pénitentiaire, 0,05% des militaires de l’armée de terre et 0,03% des effectifs de la marine. A l’aéroport de Roissy, sur les quelque 80000 porteurs d’un badge rouge donnant accès à la zone réservée, 80 font l’objet d’un suivi régulier, contre 25 à Orly.

«Ce sont toujours des cas de trop. Dans des secteurs stratégiques, il ne devrait pas y en avoir du tout. Même une poignée, cela fait froid dans le dos», pointe le député LR Eric Diard, à l’origine du rapport avec Eric Poulliat (LREM), qui parle de «trous dans la raquette» et de «zones d’ombre».

"Le déni d’islamisme dans l’attentat de la préfecture de police de Paris, comme les mauvaises pistes du débat sur l’immigration, n’interrogent pas seulement la compétence du ministre de l’Intérieur. Ils disent la difficulté du pouvoir macronien à affronter ces deux sujets qui fâchent" écrit Valeurs Actuelles (dossier de 9 pages).
Face au "dénislamisme"

Dans Le Point, un long éditorial de Franz-Olivier Giesbert reprend le terme employé par Brézet dans Le Figaro: "Faut-il céder aux injonctions des professionnels du «dénislamisme», pour reprendre l’expression d’Alexis Brézet? Les esprits sont de plus en plus embrouillés par le théorème véhiculé par les islamo-gauchistes du Monde ou de Mediapart: tous les Arabes sont musulmans, tous les musulmans sont islamistes, donc être anti-islamiste, c’est être raciste. Les jobards!".

Dans Marianne, Natacha Polony s'inquiète aussi: "On peut se gargariser des «valeurs de la République» dans les discours posthumes, cela n’aura jamais aucun sens si la nation dans son ensemble ne les impose pas quotidiennement et avec fierté (...) en France même, 49% des musulmans de 25 à 44 ans estiment que la charia doit prévaloir sur les lois de la République."




segunda-feira, 14 de outubro de 2019

China Obriga as “Tecnológicas” a Escolher entre Lucros e Liberdade de Expressão


Ter acesso ao mercado chinês obriga a escolher: lucros ou liberdade de expressão. Ter os dois não é permitido, tem de escolher. Ou faz a censura que o PCC manda e pode fazer dinheiro. Ou opta por manter a liberdade de expressão e neste caso está ‘out’... Atento, o “OneZero” (“the front lines of the future, a new Medium publication about tech and science”) denuncia, com provas e todos os elementos de apoio necessários, esta chantagem de Pequim e mostra como “plataformas” e outras “tecnológicas” não têm capacidade para enfrentar a estratégia de guerra de informação (tanto pelos conteúdos como pelos continentes...) desencadeada pelo Estado chinês.

China Is Forcing Tech Companies to Choose Between Profits and Free Speech

Apple and Blizzard have been pulled into a political struggle, and the platforms are part of the playing field. This will be remembered as a week when a lot of American corporations suddenly realized they needed a China policy. The big tech platforms, much as they like to consider themselves neutral, are no exception.

Pequim obriga a silenciar a luta pela em democracia Hong-Kong...

It started in the NBA, where a now-deleted tweet in support of the Hong Kong protests by Houston Rockets general manager Daryl Morey prompted an outcry from the Chinese government and some awkward backpedaling by league officials. After catching blowback stateside for its efforts to appease China, the league eventually stood up for Morey’s right to speak freely, which in turn triggered Chinese companies to cancel the broadcasts of a pair of upcoming preseason games. China is a key growth market for the NBA, like many American entities, and the league has a streaming deal with Chinese internet giant Tencent, owner of WeChat.

The NBA isn’t a tech company, of course, but the controversy might not have happened without Twitter, which hosted both Morey’s tweet and a pro-China backlash to the tweet that appears to have been largely generated by bots rather than real people. (Twitter is blocked in mainland China, but there is evidence that the Chinese government has used the platform to spread propaganda targeting the Hong Kong protesters in the past.)

Meanwhile, tech analyst Ben Thompson notes in his Stratechery newsletter that the Chinese-owned social network TikTok appears to have begun hiding Houston .....



https://onezero.medium.com/china-is-forcing-tech-companies-to-choose-between-profits-and-free-speech-aed1f4db3a4

domingo, 13 de outubro de 2019

Da China em África


"Do Africa’s emerging nations know the secret of China’s economic miracle?"  

Uma pergunta no 'South China Morning Post' que sugere muitas respostas... A acompanhar o texto, uma sugestiva foto da Estação do Lobito, em Angola.


Muito simbólica a posição do angolano na foto: ele não toca na tarja e, de mãos cruzadas e olhar distante, parece estar ali apenas para compor o ramalhete e dar à foto uma cor local...


quarta-feira, 2 de outubro de 2019

Limes: A Fragilidade Geopolítica da Rep. Pop. da China


"A crise de Hong Kong revela a fragilidade geopolítica da República Popular", afirma o director da Limes - rivista italiana di geopolitica, Lucio Caracciolo, no editorial da edição dedicada aos acontecimentos de Hong-Kong e que estará à venda na próxima semana. "La crisi nell’ex colonia britannica rivela la fragilità geopolitica della Repubblica Popolare Cinese. Un intervento armato di Pechino avrebbe conseguenze in tutto il mondo. Il più debole in questa fase è Xi Jinping."


HONG KONG, LA LINEA ROSSA DELLA CINA


Il sangue scorre a Hong Kong.

Nel giorno in cui a Pechino si celebravano in pompa magna, con suoni, luci e larga esibizione di armi, i primi settant’anni della Repubblica Popolare Cinese, nella città in rivolta da mesi lo scontro fra polizia e manifestanti anti-regime ha cambiato dimensione.

Per le giovani avanguardie del movimento si trattava di mostrare che le proteste non sono destinate a spegnersi presto, anzi. Per le forze di repressione locali, che obbediscono alle direttive del governo centrale, occorreva segnare una linea rossa. Di sangue. Perché sia chiaro che Pechino non è assolutamente disposta a perdere il controllo indiretto – fra trent’anni previsto diventare totale – della porta principale fra la Cina e il mondo.

Le prossime settimane ci diranno se la possibile scalata della violenza, dai feriti ai morti alla strage, sia destinata a emulare la repressione di Piazza Tienanmen, nel 1989. Certo riportare il clima nell’ex colonia a sei mesi fa è ormai impensabile.

Qualsiasi cosa accada è evidente che Hong Kong non può essere “normalizzata” in tempi rapidi se non con la forza. Ciò che Pechino non ha interesse a fare, per le ovvie quanto incalcolabili conseguenze economiche e geopolitiche. Ma cui potrebbe sentirsi costretta, per impedire che la scintilla di Hong Kong incendi il paese. Ne metta in questione la stabilità.

La crisi di Hong Kong rivela la fragilità geopolitica della Repubblica Popolare.  .....


China: Da Génese da República Popular da China

Nos 70 anos da RPC, vale a pena dar uma vista de olhos pela sua genética. Para percebermos e sabermos do que falamos quando dizemos "China". A bibliografia em língua portuguesa sobre a China é escassa e pouco interessante. O que não deixa de dizer muito sobre o estado a que chegaram as elites portuguesas das últimas décadas... Os portugueses foram os primeiros europeus a estabelecer um contacto formal e regular com a China ("China" é mesmo uma palavra portuguesa...) e foram os últimos europeus a sair da China (depois de os ingleses terem saído de Hong-Kong). Pelo meio,nem tudo se passou bem. Recorde-se que o nosso primeiro embaixador enviado à China, Tomé Pires, foi feito prisioneiro por ordem imperial e morto na prisão... Mas, depois de tantos séculos de "convivência", não dispormos de uma bibliografia sobre a China é realmente lamentável e um sinal inequívoco da miséria intelectual em que estas elites se afundaram. 

Bibliografia, porém, é coisa que não falta em inglês e francês, por exemplo. Hoje, aqui se dá destaque a duas obras sobre as mulheres de Mao ou a vida do fundador da dinastia comunista vista através da relação com duas das suas concubinas.  Uma é já um "clássico" francês  e é da autoria do europeu que melhor conheceu a China do século XX, Lucien Bodard. A outra é uma obra mais recente, do sinólogo Alain Roux, sobre a última concubina do "imperador" Mao, Fénix de Jade, a sua tempestuosa relação e o papel político que esta "guarda vermelha" acabou por desempenhar nos últimos tempos de vida do "grande timoneiro". 



Sobre a "personagem" Mao, o espanhol El Mundo publica um curioso texto, light mas revelador, que vai vai muito além do que o título sensacionalista sugere:

Afrodisíacos y novocaína: la vida sexual de Mao Zedong 





China and the Ways of Heaven

No 70º aniversário da RPC, uma abordagem inteligente à sua realidade... “Politically, it is highly significant that no major thinker in China ever questioned the notion that society must be led by one single powerful figure: the monarch”  




An interview with Roel Sterckx | by Catherine Putz | The Diplomat | October 01, 2019

The image of China as a uniform giant, notes Roel Sterckx, either as sleeping, restless, or rising frames much of how the Western world views China. Sterckx, a professor of Chinese history at the University of Cambridge, aims to introduce the breadth of Chinese thought as rooted in its own distinct philosophical traditions to readers with his latest book, Ways of Heaven. An Introduction to Chinese Thought. Rather than treat Chinese “thought” as a stereotype, Sterckx lays out the roots of Chinese philosophy with more complexity than it’s often given. In the following interview with The Diplomat’s Catherine Putz, Sterckx explains why it’s important to delve deeper into Chinese history to understand contemporary Beijing.

https://thediplomat.com/2019/10/china-and-the-ways-of-heaven/  

Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...