quarta-feira, 31 de março de 2021

Os novos porta-aviões serão... aéreos!

Recentes desenvolvimentos de armas anti-porta-aviões tornaram evidente a necessidade de contra-medidas, a necessidade de evolução do próprio conceito de porta-aviões, uma plataforma de que alguns já decretaram a morte. 

Esta necessidade de evolução está a levar os porta-aviões da água para o... ar, onde poderão estar mais seguros e ser mais eficazes.

É nesta eterna luta entre a lança e o escudo que algumas cabeças da estratégia e da tecnologia americanas estão a trabalhar. Quem disse que a guerra das estrelas era uma obra de ficção? Desde os tempos de Reagan que é muito mais do que isso... Preparem-se para grandes surpresas. 



segunda-feira, 29 de março de 2021

Investigação da OMS ao vírus na China: 300 páginas e... nada!

A investigação da OMS, na China, sobre a origem do vírus nada resolveu. E o relatório final é um vazio.

O jornal francês L'Express fala mesmo de "uma investigação sob influência" (da China, claro) e acrescenta "o documento favorece a transmissão do vírus ao homem por um animal intermediário e descarta a tese de vazamento de um laboratório chinês, mas o "patrão" da OMS parece distanciar-se do texto". 

Enfim são 300 páginas que nada dizem. Ou, de outro modo, dizem não o que se quer saber mas o que à China é conveniente ser dito... 

O "mistério chinês" continua, portanto. As autoridades do PCCh tudo fizeram, aliás, para que assim fosse.Há mesmo qem afirme que não houve  investigação nenhuma mas apenas uma espécie de "visita de cortesia". 

O L'Express mostra como se passou este passeio da OMS pela China do vírus. 


"Les experts n'ont pas eu assez de latitude pour travailler librement lors de leur séjour de quatre semaines à Wuhan. 

"Une fois arrivés sur place, ils ont dû observer une quarantaine de deux semaines. Coincés dans leur hôtel, ils n'ont pu travailler sur le terrain que les deux semaines restantes et n'ont pas pu accéder à certains sites sensibles", révèle Jamie Metzl, chercheur à l'Atlantic council, membre du comité consultatif de l'Organisation mondiale de la santé et ancien collaborateur de Joe Biden. 

"Les experts étaient encadrés dans leurs réunions de 30 à 60 responsables chinois, dont certains n'étaient ni scientifiques ni médecins. 

"Ils n'avaient même pas le droit de manger dans la même pièce que leurs collègues chinois parce que le gouvernement avait peur d'une contamination, non pas virale mais des idées", ajoute l'auteur de Hacking Darwin. 

"Gilles Demaneuf juge lui aussi sévèrement le travail des enquêteurs: "Je ne suis pas sûr qu'on puisse considérer la lecture et discussions d'études exclusivement rédigées par la Chine, sans accès aux données de bases, comme un travail scientifique. De même pour une visite médiatique mais très brève de quelques laboratoires, accompagnée de conversations courtoises. Tout cela ressemble à une mise en scène au bénéfice de la Chine".  

O L'Express conclui: "ce document laisse un goût amer. Attendu depuis plusieurs semaines, il a souffert d'allers-retours incessants entre Pékin et Genève, le siège de l'OMS. Car il devait être validé par la Chine et la douzaine d'experts internationaux avant d'être adopté. Un processus compliqué par la barrière de la langue, le texte devant être traduit au préalable par les autorités chinoises. 

"Chaque ligne et chaque mot ont dû être validés par la Chine", nous précise Gilles Demaneuf, un analyste de données de DRASTIC, une équipe internationale de scientifiques tentant de combler les lacunes sur les origines du Covid. D'autant que la mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une éventuelle nouvelle épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie. 

"Les experts ont été autorisés à mener l'enquête sur le terrain seulement un an après le début de l'épidémie par les autorités chinoises, du 14 janvier au 9 février. 

"Le problème est la culture du secret en Chine. Ce pays cache les choses, même s'il n'y a rien à cacher", affirme Mary-Françoise Renard, responsable de l'Institut de recherche sur l'économie de la Chine du Centre d'études et de recherches sur le développement international. 

"Sans cesse annoncé, sans cesse reporté, et enfin publié. Plus d'un an après le début de la pandémie de SARS-CoV-2, les conclusions du rapport de la mission commune d'étude sur les origines du Covid-19 ont été rendues publiques ce lundi 29 mars. Ce document de quelque 300 pages privilégie l'hypothèse d'une transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris et écarte la thèse d'une fuite d'un laboratoire chinois sur fond de suspicion d'un manque d'indépendance. 

"S'il ne résout pas le mystère des origines du SARS-CoV-2, le rapport souligne la nécessité de réaliser d'autres études en Chine et ailleurs. Cela confirme les résultats des experts présentés lors d'une conférence de presse le 9 février à Wuhan, l'agglomération chinoise considérée comme l'épicentre de la nouvelle maladie.  

"Toutefois, ce document laisse un goût amer. Attendu depuis plusieurs semaines, il a souffert d'allers-retours incessants entre Pékin et Genève, le siège de l'OMS. Car il devait être validé par la Chine et la douzaine d'experts internationaux avant d'être adopté. Un processus compliqué par la barrière de la langue, le texte devant être traduit au préalable par les autorités chinoises. 

"Chaque ligne et chaque mot ont dû être validés par la Chine", nous précise Gilles Demaneuf, un analyste de données de DRASTIC, une équipe internationale de scientifiques tentant de combler les lacunes sur les origines du Covid. D'autant que la mission sur les origines de la transmission du virus à l'homme, jugée extrêmement importante pour tenter de mieux lutter contre une éventuelle nouvelle épidémie, a eu du mal à se mettre en place, la Chine semblant très réticente à laisser venir ces spécialistes mondiaux de diverses disciplines comme l'épidémiologie mais aussi la zoologie. Les experts ont été autorisés à mener l'enquête sur le terrain seulement un an après le début de l'épidémie par les autorités chinoises, du 14 janvier au 9 février. 

"Le problème est la culture du secret en Chine. Ce pays cache les choses, même s'il n'y a rien à cacher", affirme Mary-Françoise Renard, responsable de l'Institut de recherche sur l'économie de la Chine du Centre d'études et de recherches sur le développement international. 

Selon certains, les experts n'ont pas eu assez de latitude pour travailler librement lors de leur séjour de quatre semaines à Wuhan. 

"Une fois arrivés sur place, ils ont dû observer une quarantaine de deux semaines. Coincés dans leur hôtel, ils n'ont pu travailler sur le terrain que les deux semaines restantes et n'ont pas pu accéder à certains sites sensibles", révèle Jamie Metzl, chercheur à l'Atlantic council, membre du comité consultatif de l'Organisation mondiale de la santé et ancien collaborateur de Joe Biden. Les experts étaient encadrés dans leurs réunions de 30 à 60 responsables chinois, dont certains n'étaient ni scientifiques ni médecins. 

"Ils n'avaient même pas le droit de manger dans la même pièce que leurs collègues chinois parce que le gouvernement avait peur d'une contamination, non pas virale mais des idées", ajoute l'auteur de Hacking Darwin. Gilles Demaneuf juge lui aussi sévèrement le travail des enquêteurs: "Je ne suis pas sûr qu'on puisse considérer la lecture et discussions d'études exclusivement rédigées par la Chine, sans accès aux données de bases, comme un travail scientifique. De même pour une visite médiatique mais très brève de quelques laboratoires, accompagnée de conversations courtoises. Tout cela ressemble à une mise en scène au bénéfice de la Chine".  

Faux départ

"Dès le départ, le mécanisme semblait grippé. Si, officiellement, le nouveau coronavirus a commencé à sévir à Wuhan en décembre 2019 - des études démontrent qu'il circulait bien avant cette date -, Xi Jinping n'en parle pour la première fois publiquement que le 20 janvier 2020. 

"À Genève, l'OMS va attendre pour sa part trois mois avant d'annoncer que la planète affronte une nouvelle pandémie. Il faut dire que Pékin a renforcé son influence sur l'organisation onusienne ces dernières années, et l'institution apparaît sous contrôle. 

"La Chine est ainsi devenue le deuxième plus gros contributeur de l'OMS, finançant 12% de son budget. 

"La Chine a manipulé la communauté internationale dès le début en appelant à une enquête complète. Mais Pékin a en réalité négocié les conditions, en obtenant un droit de veto sur les experts présents au sein de l'équipe international, mais aussi sur les conclusions du rapport", détaille Jamie Metzl. 

"Alors peut-on se fier aux conclusions du rapport de l'OMS? 

"La réponse est un non catégorique, pour Gilles Demaneuf. C'est un peu comme si l'on avait demandé à un groupe de scientifiques choisis par l'industrie du tabac d'étudier en deux semaines les relations possibles entre les cigarettes et les cancers des poumons, en se basant entièrement sur des études faites par d'autres scientifiques travaillant également pour ces fabricants". 

"Pour Jamie Metzl, la Chine "n'a accepté que la publication d'une copie revisitée à la marge du rapport du 9 février". Car ce rapport est hautement politique, tant la Chine tente de faire oublier par tous les moyens qu'elle n'est pas la source de la pandémie. 

"La question des origines du Covid-19 pourrait devenir un problème existentiel pour le Parti communiste s'il perdait le contrôle des débats. 

"Dans ce contexte, il n'y a aucune chance de séparer les conséquences géopolitiques des enjeux scientifiques. Le rapport de la mission OMS-Chine est ainsi une pièce maîtresse dans le contrôle de ces débats par les autorités chinoises", juge Gilles Demaneuf.  

"Peu après la publication des conclusions du rapport, e patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pris ses distances avec le texte, jugeant que "toutes les hypothèses sont sur la table et méritent des études supplémentaires et complètes". Y compris, donc, celle impliquant le laboratoire P4 de Wuhan."

domingo, 28 de março de 2021

China: O Dragão de Mil Cabeças

Espionagem, ataque, saque e pilhagem tecnológica... Como funciona o vastíssimo plano de guerra económica do Partido Comunista Chinês para captar e transferir para a China as inovações tecnológicas da Europa e dos Estados Unidos? Quanto perdem as empresas e as economias ocidentais com esta guerra económica chinesa? Milhares de milhões de euros e milhões de postos de trabalho perdidos a cada ano... Um documentário implacável, comentado por Alain Juillet, o grande mestre da inteligência económica. Imprescindível ver e... rever!

https://www.youtube.com/watch?v=vmzV1TKw6XU




Gás: Face ao Jihadismo, Total Recua em Moçambique

MOÇAMBIQUE: A 'TOTAL' SUSPENDE A RETOMA DA EXPLORAÇÃO DE GÁS EM PALMA, NO NORTE DO PAÍS

Consequência directa da ofensiva do jihadismo islamista, de origem queniana que, depois de falhar uma implantação na Tanzania, procura criar uma "zona franca" para os tráficos islamistas (droga, escravatura, terrorismo...) no norte de Moçambique.



Pariotismo versus Nacionalismo

A diferença entre "patriotismo" e "nacionalismo" muito bem explicadinha, em meia-dúzia de palavras, pelo senhor General De Gaulle:

“Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres.”



segunda-feira, 22 de março de 2021

PORTUGAL: O DESAFIO ATLÂNTICO

Amadeu Basto de Lima 

Os objectivos que visamos serão o de valorizarmos a nossa posição Atlântica, a qual determinou a História de Portugal na sua projecção transcontinental. A sua importância cultural, económica e política, associada à vertente da segurança foi colocada, paradoxalmente, em evidência, pela actual crise financeira internacional. Pelo que constitui uma oportunidade para a afirmação de um novo paradigma com expressão no plano estratégico e no novo quadro geopolítico que deverão impactar na definição de políticas, no curto e médio longo-prazos. Para isso é necessário garantir um amplo consenso institucional, convocando os partidos políticos do arco constitucional e a sociedade civil.



Os elementos estruturantes deste desafio são inequivocamente permanentes, por relevarem da nossa matriz identitária e, assim, temos:

1-      O factor geográfico ou geo-factor

2-      A nossa política de alianças que sempre privilegiou a potência marítima

3-      A Língua Portuguesa

Quanto ao lº elemento, ele constitui a chave de partida na busca do conhecimento; de outras terras e de outras gentes, de outras culturas e de outros saberes que a visão do mar imenso estimulou e não se acaba.

Quanto ao 2º elemento, a decisão do governo de Durão Barroso, sobre a nossa participação no conflito iraquiano, em claro alinhamento com os EUA, deixou em aberto a definição e os limites do nosso vínculo atlântico. É fundamental que não seja por mero tacticismo, mas por razões estratégicas, que se projecte o nosso empenho militar e humanitário, no quadro da nossa política de Alianças e no respeito do direito internacional. Só desse modo, a nossa participação, nos granjeia prestígio e em simultâneo, um mais reforçado posicionamento no xadrez peninsular, europeu e sobretudo lusófono. 

Quanto ao 3º elemento, a Língua Portuguesa, ela é o nosso genoma, embora já não seja só nossa, é uma língua universal que exprime sentimentos, paixões, sabores e saberes, ódios e esperanças, a saudade e o amor, em diversas tonalidades.

É com esta percepção que deveremos construir o futuro.

Na verdade, num mundo globalizado, que encetamos, mas que hoje é informação e comunicação e em que se ganha ou perde com um clique, serão, apesar de tudo as referências culturais, o elo mais forte.

Estamos certos que no futuro a Língua Portuguesa figurará entre as três ou quatro que vão subsistir, como língua cultural, científica, comercial e tecnológica.

Foi com este enquadramento que desenvolvemos o tema.

 

Segundo a teoria económica na análise tradicional da localização industrial, ou das actividades económicas, é fundamental antecipar as decisões dos agentes económicos de modo a atraí-los para um certa localização. O objectivo estratégico é criar um efeito de escala que possibilite a constituição de um pólo de actividades económicas que favoreça a sua integração nas redes internacionais.

É nas regiões geográficas adjacentes ao mar que a perspectiva estratégica dos territórios e dos espaços assume uma maior relevância. Porém, não serão muitas as sociedades cuja história tenha uma ilustração tão evidente disso como Portugal, onde o seu factor geográfico foi tão estruturante do seu modelo de desenvolvimento.

A independência de Portugal aparece referenciada ao centro da época, Roma, porém antevista por uma força determinante dessa construção que foram os Templários, entre outros factores, mas que consideraram ser Portugal a oportunidade de uma projecção em direcção ao Sul para enfrentar o poder islâmico.

A fase da expansão europeia privilegiou a característica periférica de Portugal para fazer dela uma nova centralidade, na medida em que constituiu a nova fronteira para o movimento da Europa em direcção ao Sul e ao Nordeste, no que veio a ser a formação dos novos espaços do Atlântico Sul e do Atlântico Norte. Espaços inexistentes antes desta iniciativa estratégica.

 

Embora as características geográficas sejam naturais, a sua valorização como oportunidade estratégica exige um trabalho de concepção, de construção e de articulação para que tenham sucesso.

Valores estratégicos que associados com o espaço e com a posição geográfica não são, por sua vez, independentes das épocas e momentos históricos que consideramos, analisamos e avaliamos.

O que, numa certa época histórica, é um valor estratégico positivo pode revelar-se, ao mudar o quadro estratégico, negativo e, em especial, um obstáculo à sua adaptação.

 

Em Portugal, as décadas de 60 e de 70 do século XX ilustram o que seria um paradoxo se não fosse tida em conta a mudança das condições históricas. Nesse período de duas décadas, Portugal teve de reintegrar os seus investimentos históricos anteriores, que estavam em sintonia com os seus interesses de valorização da sua posição geográfica, para passar a um outro sistema que deixou sem solução satisfatória o factor histórico dessa sua posição.

Quando se afirma, justificadamente, que o modelo de desenvolvimento económico de Portugal está em crise e não pode ser prolongado, essa afirmação está associada a esta desvalorização do vector Sul nas linhas estratégicas da expansão europeia. O que significa que Portugal foi reconduzido ao seu problema estratégico central, i.e., a uma linha de projecção em direcção ao continente europeu, onde fica dependente da intermediação, pelo menos espacial, de Espanha para chegar ao centro europeu, sendo de tomar prevenções.

 

Para que uma linha de projecção europeia possa ser lançada em direcção ao Sul, Portugal, nas condições actuais, tem de se constituir como factor de vantagem competitiva suficientemente forte para que, essa concepção e os correspondentes investimentos sejam validadas nos centros de decisão internacionais. 

Por isso, em termos da lógica dos espaços, relativamente à super-estrutura europeia, não tem sido útil, apresentar como opções para Portugal uma dicotomia clara entre uma trajectória europeia e uma trajectória atlântica: porque está nas duas e pode capitalizar essa condição.

Não é surpreendente, portanto, que essas duas trajectórias voltem agora para o primeiro plano quando se está perante uma grave crise financeira internacional com implicações económicas ainda imprevisíveis que ocorre num momento decisivo da estruturação da globalização, ou talvez por isso mesmo.

 

A definição de periferia pode ser feita através de duas perspectivas distintas, uma que observa os acontecimentos em função do centro, sendo periférico o que está longe do centro e outra que observa os acontecimentos em relação às correntes de movimentos, sendo periférico o que está fora das correntes de circulação.

Daí decorre que, em termos das possibilidades estratégicas, Portugal pode ficar fixado numa posição periférica subordinada a um centro regional ibérico, no quadro do ajustamento europeu em curso ou pode aspirar a ter uma posição no sistema global e exercer a função de ligação entre diversos espaços, de modo a conquistar uma relevância que não teria se optasse por uma atitude de passividade.

Nas condições actuais, é periférico o que não é atractivo, o que não tem relevância para as estratégias definidas no centro. Nestes termos, o estatuto de periferia é mais um produto da visão do centro do que uma fatalidade imposta pela natureza geográfica. É por isso que a correcção do efeito periférico, por parte de quem não está no centro ou próximo do centro, implica que haja a vontade política de desenvolver uma estratégia activa de valorização que se traduza na oferta de capacidade apelativa à percepção dos decisores sobre a utilidade dessa posição.

Esta é uma distinção essencial entre Portugal e a Holanda ou a Irlanda. Nem a Irlanda nem a Holanda precisam de uma intermediação espacial para se relacionarem com o centro europeu, a Holanda porque já está no centro, a Irlanda porque tem uma posição favorável como plataforma de penetração do centro norte­-americano no continente europeu.

Portugal tem, no entanto, pelos investimentos realizados em infra-estruturas pesadas no Sul de país, no paralelo de Sines/Beja, condições para oferecer uma plataforma logística de entrada e de saída, onde não haja uma especialização geográfica delimitada ou fechada, mas sim um conjunto de serviços diversificados, quer para a Europa quer, sobretudo, para a sua projecção Atlântica ou intercontinental.

 

É neste novo quadro estratégico do sistema de relações internacionais, que é específico da globalização e conducente ao forte ajustamento que está a ser infligido às sociedades ocidentais, que tem interesse reflectir sobre o que será o novo mapa e as respectivas hierarquias e funcionalidades.

A nossa localização na hierarquia da competitividade e da modernização, por sua vez, está dependente do grau de integração em redes globais de actividades económicas, políticas, de segurança e culturais.

A consideração conjunta destes argumentos põe em relevo a importância, para a formação de uma localização estratégica sustentada a prazo, a qualidade dos projectos que a constituem como ilustração da adaptação às novas condições estratégicas geradas pela globalização. Só desse modo será possível aumentar a atractividade de Portugal.

 

O Desafio Atlântico, além de constituir uma reflexão sobre as nossas circunstâncias, geográficas económicas e políticas, visa materializar objectivos muito concretos que implicam consensos alargados que devem ser protegidos de qualquer apropriação indevida que possa prejudicar a sua maturação e concretização, objectivos esses que se inserem numa visão estratégica, que poderá conferir a Portugal um papel muito importante de charneira entre a UE e o Atlântico Norte e Sul, e também, no Oriente, cada vez mais expressivo no mundo lusófono, pela actividade da China com o seu plano da Rota da Seda, procurando novas ancoragens.

Do ponto de vista económico, o espaço da Lusofonia, em África, nas Américas e no Oriente, são atributos de grande importância estratégica para este desafio.

 

É nessa perspectiva, que devem ser equacionados; a ZAL do porto de Sines (Zona de Actividade Logística) com ligações multimodais triangulares entre os modos marítimo, rodoviário e ferroviário, mas ainda com défices nas componentes, ferro-marítima e aérea-portuária podendo o aeroporto de Beja, recentemente inaugurado, constituir um HUB (plataforma logística para concentração de carga), sem deixar de equacionar também a Alta Velocidade e o Alqueva.

Estudámos, há alguns anos, a decisão irlandesa de construir um aeroporto em Shannon, antiga base militar da 2ª guerra mundial. Recordo que, em simultâneo, foi construído, um porto de grandes dimensões, em Bantry-Bay. Galway, a cidade mais próxima, teve um desenvolvimento impressionante e é hoje um autêntico Silicon Valley europeu.

Com esse objectivo, o Governo irlandês concedeu incentivos fiscais e financeiros e criou uma zona franca, atraindo assim fortes investimentos externos. O Oeste da Irlanda, de região rural e periférica passou a ser uma enorme porta aberta para o Atlântico. Como resultado, que nos diferencia fortemente da Irlanda aproximando-nos da Grécia, as suas exportações representam mais de 80% do PIB constituindo um forte vector de segurança para a sua saída da actual crise.

 

Havendo um ponto em que existe acordo, que é a importância do porto de Sines, comecemos por ele. 

Na verdade, o porto de Sines, pela sua envergadura, maior porto de águas profundas da fachada atlântica que não receia a concorrência de outros, tem de ser o elemento pivô de qualquer opção estratégica.

As infra-estruturas de que dispõe: terminal de granéis líquidos, terminal de granéis sólidos, terminal petroquímico, terminal de gás natural liquefeito e terminal de contentores, além da construção da nova refinaria da GALP reforçam o seu papel no quadro Atlântico e de Segurança da NATO.

Veja-se a fragilidade revelada pela Europa, quanto ao “conflito” do gasoduto russo/ucraniano que coloca a Europa central dependente da Rússia e da sua lógica política. Sines terá vantagens em posicionar-se como a principal entrada de gás natural e em conjunto com Espanha suscitar à UE um programa de diversificação do seu abastecimento.

 

Neste quadro, o túnel dos Pirinéus pode constituir uma oportunidade para vencer algumas barreiras, também no âmbito da electricidade, puxando a França para a viabilização do projecto.

Também é necessário consolidar a parceria em devido tempo estabelecida com a PSA de Sines e alargá-la a outros parceiros que tem manifestado interesse, face ao alargamento do canal do Panamá.

Por sua vez a sua ligação ferroviária ao interland de Madrid, encurtando a ligação à Europa, permitiria explorar-se complementaridades, mas privilegiando a utilização do aeroporto de Beja que devia ser o nosso HUB. Este aeroporto tem uma localização excelente, com disponibilidade de espaço aéreo, condições meteorológicas únicas e pistas onde pode aterrar qualquer tipo de aeronave.

Importa salientar que no paralelo Sines / Beja se situam fortes investimentos públicos: o porto de Sines, a barragem do Alqueva e a base aérea construída pelos alemães, que era essencial articular aproveitando-se todas as economias de escala daí resultantes.

 

O projecto do Alqueva, aliás, só terá sustentabilidade se for centrado nos seus objectivos iniciais e enquadrado num cenário estratégico em que seja desenvolvida a sua atractividade em relação à Andaluzia e a Extremadura. Deverão ainda ser exploradas de forma sustentada as suas potencialidades no quadro das energias renováveis, que poderão desenvolver as suas competências no domínio agrícola, mas sobretudo, orientá-lo para as culturas do regadio, para o que não é despicienda a experiência bem sucedida do Oeste português que opera nas grandes redes europeias. A estruturação fundiária terá, também, de ser considerada e contextualizada.

 

No mesmo sentido ganha maior interesse, ainda, a hipótese aventada numa das cimeiras ibéricas de se promover a ligação ferroviária entre Sines e Algeciras, que passando por Beja contribuiria também para intensificar as nossas relações económicas com a Andaluzia, abrindo-se uma nova porta para o Mediterrâneo.

Dar prioridade ao nosso HUB (plataforma logística aero-portuária) em Beja é uma decisão de interesse vital para Portugal, pela sua importância estratégica e valia económica. Para isso tem de se ganhar tempo, consolidando e qualificando o que já existe, com um custo menor e preços mais competitivos. Não se compreende a paragem do projecto, sem dinâmica, não havendo ainda sido escolhido um operador.

Aliás, avançar com prioridade na construção de qualquer ligação ferroviária de Sines a Badajoz, será condenar o Hub de Beja e dar de mão beijada a Espanha uma enorme cadeia de valor que assim ficaria fora do nosso controlo.

Fazer de Sines, o porto de Badajoz é um erro político e económico com graves consequências para o futuro de Portugal. Antes de tudo tem de ser feita ligação ferroviária entre Sines e Beja!

Por outro lado, e a Alta Velocidade não deverá ser desenquadrada de uma visão estratégia, sob o risco de afunilar o eixo Lisboa/Madrid, relativizando e comprometendo a nossa posição na Europa; colocando-nos numa lógica regional subordinada e provocando alterações perigosas no xadrez peninsular, o qual deve ser perspectivado no respeito de todas as regiões que o constituem.

 

Do ponto de vista da Segurança será importante dar forma ao mesmo objectivo, ou seja, conferir uma componente militar ao vector económico que se desenhou de modo a qualificar Portugal, como a Porta Atlântica da Europa. A ideia será criar uma plataforma logística, para meios navais e aeronavais em Sines e meios aéreos em Beja.

Por outro lado a ligação ferroviária entre Sines e Algeciras abrirá uma nova via estratégica, alternativa à passagem do estreito de Gibraltar, o que garantirá, em qualquer circunstância, uma maior acessibilidade entre a porta atlântica e a porta do mediterrâneo, reforçando-se, assim, o acesso ao Mediterrâneo, com vantagens inequívocas em termos de Segurança.

Se a base aérea de Beja foi no passado um elemento essencial, pelas contrapartidas estabelecidas no acordo com a RFA, para suportar o esforço de guerra em África, o aeroporto de Beja poderá no futuro assegurar contrapartidas directas e indirectas de localização de investimentos de elevada componente tecnológica, viabilizando a nossa indústria de tecnologias de ponta, sobretudo no domínio da manutenção e reparação aérea e naval.

No plano interno esta aposta contém também uma orientação política que contribui para atenuar as assimetrias regionais e as clivagens emergentes, criando-se uma nova polaridade a Sul.

Finalmente, o estacionamento de meios navais e aéreos, em território nacional, qualificará significativamente o nosso geo-factor atlântico no plano internacional, desde logo, por força do maior empenho europeu que vai ser objecto de um profundo ajustamento, com as sequelas do conflito do Iraque e a crescente da ameaça iraniana. 

Um Desafio é uma Oportunidade!

Com esta lógica concluímos, identificando objectivos, medidas e acções que reforçam a nossa capacidade de enfrentar a crise e salvaguardar a soberania nacional.

Objectivos:

A)    A afirmação de Portugal como potência atlântica e factor de estabilidade na cena política internacional.

B)    A ocupação territorial do Alentejo (1/3 do território com 5% da população do continente), criando-se uma nova polaridade a Sul.

C)    Um novo modelo de desenvolvimento sustentável, de elevada componente tecnológica que, vitalizando as infra-estruturas já construídas no Alentejo, conjugue as vertentes económica, logística, energética e de segurança.

Medidas:

  1. Avaliar a evolução da situação internacional, sendo certo que estamos num tempo de mudança, mais ou menos longo, mas em que, com pensamento estratégico e subtileza poderemos potenciar os nossos valores e as vantagens adquiridas de uma experiência passada noutros continentes e mais recentemente na UE onde adquirimos grandes benefícios e significativo aumento da nossa massa crítica. 
  1. A primeira consideração conduz-nos a retirar vantagens negociais que os elementos estruturantes referidos no documento a par dos factores dinâmicos que identificam o nosso stock actual de capacidades nos permitem assegurar na nova ordem internacional um papel mais relevante, quer do ponto de vista económico, cultural e tecnológico, que beneficie a nossa posição relativa na Europa e nos projecte de novo para o Atlântico.

Acções

  1. Valorização do território, na perspectiva económica, da logística e da segurança.
  1. Vitalização da nossa presença no espaço lusófono, sendo oportuno desenvolver e aprofundar a tese do Prof. Adriano Moreira, sobre a “Nação Peregrina” transformando uma herança cultural numa relação económica de bens e serviços de mútuo interesse, sendo para o efeito instrumental relevar a importância da CPLP, nas vertentes económica, cultural, diplomática e da inteligência militar.
  1. Definição e estabelecimento de estratégias que visem o crescimento económico e o emprego sem escamotear a eventual saída do euro e o regresso ao escudo, explorando a eventual criação de uma zona do escudo, no quadro dos países da CPLP e a concomitante criação de uma praça financeira.
  1. Articulação eficiente entre os três pilares de desenvolvimento, já referidos; Alqueva, Aeroporto de Beja e Porto de Sines, sendo certo que se torna fundamental constituir-se uma plataforma que lhe dê expressão instrumental e materialize as sinergias que se vão gerar, para o que a construção da linha ferroviária, entre Sines, o aeroporto de Beja e a posterior ligação a Espanha se revelem muito importantes para a sua viabilidade económica.
  1. Constituição de estrutura transversal que englobasse representantes técnicos e institucionais de diversos parceiros, como sejam A APS, a EDIA e a EDAB, dada a sua a sua capacidade empresarial consolidada e realizar ainda o necessário interface com a componente de Segurança do Projecto, por essa razão, seria necessário promover-se uma correcta conjugação entre os Ministérios da Economia da Agricultura e Ambiente e da Defesa, eventualmente subordinados à Presidência do Conselho de Ministros.
  1. Produtividade e Competitividade: importa redefinir o nosso padrão de especialização, sendo certo que a globalização tem intensificado a deslocalização para leste de sectores com mão-de-obra indiferenciada, quando por outro lado, a competitividade/produtividade, no caso português assentará, sobretudo, na capacidade de produzir e/ou inserir-se na fileira de produtos de alto valor acrescentado em que a nossa oferta de capacidade logística será factor estruturante e de diferenciação.
  1. Incrementar o relacionamento, no quadro da economia global, com mercados exigentes como o dos EUA, e alguns asiáticos.
  1. Estabelecer, no domínio agrícola, parcerias com a Andaluzia e a Holanda, tendo com o objectivo adquirir o conhecimento das experiências bem sucedidas, quer em termos técnicos, quer de inserção nos mercados.
  1. Criar apoios financeiros à iniciativa de constituição de empresas agrícolas, por jovens agricultores, que visem, ainda, experiências; nas técnicas da protecção integrada ou da agricultura biológica.
  1. Finalmente, como último apontamento, englobar na negociação da Alta Velocidade com a Espanha, a ligação ferroviária entre Sines e Algeciras. 

 

Cascais, 07 de Março de 2021

                                                              

  

                                 


sexta-feira, 19 de março de 2021

“O dia em que a China comandará”

O parisiense ‘Le Point’ sai hoje (quinta-feira) com uma capa muito política que exige uma leitura, pelo menos, do segundo grau. Intranquilidade e apreensão dos “europeus”, face à estratégia de expansão imperial do PCCh, é o que subjaz a esta mensagem do ‘Le Point’.


“O dia em que a China comandará” é uma capa que mostra pouca confiança na capacidade americana de conter o assalto chinês ao mundo. A falta de confiança assim afixada é, obviamente, um recado e a escolha da data para o enviar é bastante simbólica e reveladora: às primeiras horas do dia em que está agendado o primeiro encontro de topo entre os responsáveis da política externa dos USA e da China.

Encontro que o “Quartz” apresenta assim: “US-China talks. The US and China’s top diplomats meet. Later today in Anchorage, Alaska, US secretary of state Anthony Blinken and National Security Advisor Jake Sullivan will sit down with China’s foreign minister Wang Yi, and top foreign policy official Yang Jiechi.

"In their first face-to-face meeting since president Joe Biden took office, they will take the temperature of a relationship that became bitterly hostile during Donald Trump’s presidency  .....”

E concluindo: “The US and China clashed at a high-level meeting. As expected, top diplomats from both sides  exchanged sharp criticisms  of each other’s policies at tense in-person talks in Alaska.....”

Corrupção: A Denúncia de Lobo Xavier Tem de Ser Tomada Muito a Sério

Se o conselheiro de Estado Lobo Xavier considerar que o que pôs a circular tem algum fundamento (e tudo indica que o considera), tem o dever de ir imediatamente explicar a coisa à PGR. Se não for... A PGR tem o dever de tomar a sério a denúncia de Lobo Xavier (tanto mais que ele implica magistrados na "rede" mafiosa de extorsão que denuncia) e, consequentemente, de o chamar, muito oficialmente, a explicar-se.

Há ainda outros aspectos a considerar, nomeadamente, saber se alguém se terá sentido (magistrados, políticos, maçons ou outros) atingido na sua honra e dignidade e decida processar os que considere difamadores.

Em qualquer caso, o que não pode acontecer é ficar tudo calado (Lobo Xavier incluído) e a fazer de conta que nada aconteceu.

Isso, esse acontecer o que não pode acontecer, significaria que estamos numa espécie de Estado de opereta-bufa e seria um atestado de "estado de coma" à III República.

A forma como o conselheiro de Estado Lobo Xavier tratou o problema numa televisão também diz muito sobre este Conselho de Estado e sobre o "sentido de Estado" do conselheiro.

Expresso: Lobo Xavier diz que tem clientes "vítimas de perseguição" por rede maçónica de políticos e magistrados

https://expresso.pt/politica/2021-03-18-Maconaria.-Lobo-Xavier-diz-que-tem-clientes-vitimas-de-perseguicao-por-rede-maconica-de-politicos-e-magistrados-0d12fc5b?fbclid=IwAR0K_5z6TIqwoacDzuNRu8GPApdmebQtL6ANADnsIG4IE1ovZlvjRVAmj3s


terça-feira, 16 de março de 2021

Geopolítica do Medo e Estratégia da Ameaça

É o tema da mais recente edição da ‘Conflits’ que considera ser o medo, entre realidades, representações e usos políticos, um verdadeiro objecto geopolítico estruturante das nossas sociedades.

“La peur structure nos sociétés. Elle crée un désordre et un chaos qui fragilise le tissu social et le menace, mais elle est aussi le moyen de créer un nouvel ordre.

La stratégie de la menace coalise les forces et oriente les énergies pour rendre capable d’affronter un ennemi.

Nombreux sont les penseurs à avoir pensé la peur: Machiavel et Hobbes notamment qui ont compris que celle-ci était au fondement des cités et des sociétés. Avoir peur permet de désigner un ennemi à combattre et donc de se structurer pour le vaincre.

Mais la peur est aussi une arme de guerre qui vise à subvertir et à déstabiliser. Les puissances ennemies savent créer de fausses peurs et de vraies rumeurs pour instiller le doute et désarçonner l’adversaire. Commencer par être vert de peur pour finir mort de peur permet de gagner sans combattre.

Entre réalités, représentations et usages politiques, la peur est un véritable objet géopolitique. C’est l’objet de ce dossier de Conflits de tenter d’en expliquer les ressorts.”

segunda-feira, 15 de março de 2021

Mudança Climática e Stress de Água: Instabilidade, Conflitos e Segurança Nacional

Três relatórios do Center for Naval Analyses. Muito interessantes e elucidativos sobre os riscos e ameaças de uma problemática já em desenvolvimento e que irá marcar os próximos tempos.


National Security and the Threat of Climate Change (2007)

In 2006 CNA convened a Military Advisory Board (MAB) of eleven retired three-star and four-star admirals and generals to assess the impact of global climate change on key matters of national security, and to lay the groundwork for mounting responses to the threats found.

In April 2007, CNA released the MAB's landmark report, National Security and the Threat of Climate Change, that articulates the concept of climate change acting as a "threat multiplier" for instability in some of the most volatile regions of the world and identifies key challenges that must be planned for now if they are to be met effectively in the future.

https://www.cna.org/CNA_files/pdf/National%20Security%20and%20the%20Threat%20of%20Climate%20Change.pdf

 

National Security and the Accelerating Risks of Climate Change (2014)

As a follow-up to its landmark 2007 study on climate and national securitythe CNA Military Advisory Board's National Security and the Accelerating Risks of Climate Change re-examines the impact of climate change on U.S. national security in the context of a more informed, but more complex and integrated world.

The Board's 2007 report described projected climate change as a "threat multiplier." In this report the 16 retired Generals and Admirals who make up the board look at new vulnerabilities and tensions posed by climate change, which, when set against the backdrop of increasingly decentralized power structures around the world, they now identify as a "catalyst for conflict."

In the seven years since the first Military Advisory Board (MAB) report, developments in scientific climate projections, observed climate changes (particularly in the Arctic), the toll of extreme weather events both at home and abroad, and changes in the global security environment have all served to accelerate the national security implications of climate change.  While there has been some movement in efforts to plan effective responses to these challenges, the lack of comprehensive action by both the United States and the international community to address the full spectrum of projected climate change issues remains a concern.

The specific questions addressed in this update are:

  1. Have new threats or opportunities associated with projected climate change or its effects emerged since our last report? What will be the impacts on our military?
  1. The 2014 National Climate Assessment indicates that climate change, once considered an issue for a distant future, has moved firmly into the present. What additional responses should the national security community take to reduce the risks posed to our nation and to the elements of our National Power (Political, Military, Social, Infrastructure, and Information systems (PMESII))?

https://www.cna.org/CNA_files/pdf/MAB_5-8-14.pdf

 

The Role of Water Stress in Instability and Conflict

Watch the U.S. report launch event on Feb. 6, 2018 at the Wilson Center

 

As senior military officers, we see water stress—the lack of adequate fresh water—as a growing factor in the world’s hot spots and conflict areas, many of vital interest to the United States. Our earlier reports have identified a nexus among climate, water, energy, and U.S. national security.

 

We have previously shown how emerging resource scarcity across this nexus can be a threat multiplier and an accelerant of instability. With escalating global population and the impact of a changing climate, we see the challenges of water stress rising with time. It is in this context that we now seek to provide a better understanding of the mechanisms through which water factors into violence and conflict.

 

This report examines the role of water across a spectrum from civil unrest and localized violence to terrorism, insurgencies, and civil wars to state-on-state conflict. Focusing on water-stressed areas of the world, it articulates the role water plays not only in diplomacy, violence, and conflict, but also how water can be used as a tool of coercion across the spectrum of conflict.

Additionally, the research provides insight into how water stress can empower violent extremist organizations and place stable governments at risk.

https://www.cna.org/CNA_files/pdf/CRM-2017-U-016532-Final.pdf

O Burro e o "Tigre": Encontro de Tecnologias...

Base de "infantaria de montanha" algures nos Alpes: O burro foi reintegrado no dispositivo e é agora o último elo da cadeia logística...  Na foto, material trazido por um "tigre" é transferido para um burro (tecnologia "todo o terreno"...) conduzido por um "caçador alpino" (daí o típico camuflado).

https://www.bruxelles2.eu/2021/03/la-derniere-trouvaille-high-tech-de-la-27e-bim/

domingo, 14 de março de 2021

Política: O Teorema de Pasqua

«Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.» 

Este teorema, que está para a política como o de Pitágoras para a geometria, é atribuído ao político gaulista Charles Pasqua (homem da Resistência, ‘patrão’ do aparelho especial de apoio ao general De Gaulle, ministro do Interior, deputado europeu... etc.). Como era habitual com Pasqua, nenhum polícia, jornalista ou procurador conseguiu alguma vez provar que o teorema era mesmo dele. E, aos que tentaram, ele aplicou-lhes com o teorema no toutiço...

segunda-feira, 8 de março de 2021

Portugal: Caras e Lentas as Ligações à Net


Os serviços de ligação à Net, em Portugal, são muito caros e lentos. Esta realidade deixa Portugal fora do grupo dos países mais competitivos nesta oferta indispensável aos cidadãos e, sobretudo, às empresas.

Portugal é mais caro e mais lento do que a França, a Lituânia, a Coreia (do Sul, é claro), a Hungria, a Suécia ou até o... Chile. Portugal está fora do Top10 dos países da OCDE, onde a Espanha ocupa o 7º lugar.

Que têm os operadores a dizer a isto? E a AdC? E a Anacom?  E outras autoridades de investigação a operações cartelizadas? E, last but not least, o governo, que diz este governo que tem aqui um obstáculo de monta aos seus propósitos e vontade de modernização do País e da sua economia, sim, que diz António Costa?

Angola: Agitação no Corredor do Lobito

Que andam os chineses da CNMC e Erik Prince (o homem das 'guerras privadas') a fazer no Corredor do Lobito?

O Corredor do Lobito liga as riquíssimas zonas mineiras do norte da Zâmbia (um Estado já inteiramente controlado pela China) e do sul do Zaire (ou República Democrática do Congo) ao porto angolano de Lobito.



quinta-feira, 4 de março de 2021

Espionite: Merkel leva a Europa para caminhos muito perigosos...

Merkel mandou a 'secreta' alemã vigiar um partido politico legal e com dezenas de deputados o Parlamento Federal alemão. Com esta ordem, a 'secreta' alemã pode submeter simpatizantes, militantes e dirigentes do referido partido a todo o tipo de vigilâncias, intercepções e intrusões. 

É uma novidade absoluta desde o fim da II Guerra Mundial. A Alemanha parece voltar aos anos trinta do século passado e parece estar a colocar a Europa em muito maus e perigosos caminhos. Efeito colateral, esta decisão de Merkel fez voltar à ribalta a "história" da ligação da sua família à famigerada Stasi... Putin deve estar a rir-se.



quarta-feira, 3 de março de 2021

França: Sarkozy preso, Macron ameaçado e Marine...

Uma "justiça" demasiado politizada condenou ontem Sarkozy a 3 anos de prisão (um deles efectivo). Quando se está a um ano da campanha presidencial, há que reconhecer aos senhores juízes uma especial argúcia na escolha dos timings... Com esta condenação (a um ano das "presidenciais", repetimos, a um ano), a direita francesa perde o único líder susceptível de bater Macron. "Je vous ai compris", dir-lhes-ia o senhor general De Gaulle.

Depois disto, aos senhores juízes, não se lhes pode reconhecer ponta de inteligência política nem qualquer réstia de capacidade para avaliar o efeito da sua jogada (neste timing, repitimos, neste timing) no tabuleiro político. Quem ganha com esta decisão dos senhores juízes não é Macron, ao contrário do que eles tenham podido 'pensar'. É, sim, Marine Le Pen que assim viu a "justiça" abrir-lhe uma auto-estrada para o palácio do Eliseu.


Sem Sarkozy disponível (porque agora condenado), uma parte substancial do eleitorado popular de direita vai, finalmente, votar Marine e, provavelmente, vai passar-se de armas e bagagens (como há anos já o fez o eleitorado popular comunista...) para o campo do Rassemblement National e por lá ficar (como ficou esse eleitorado do PCF).

Ao mesmo tempo, aquele eleitorado de esquerda (ex-PS, etc.) que, em 2017, tinha salvado Macron de ser derrotado por Marine, faz saber que, em 2022, não voltará a "fazer barragem" para salvar Macron.


Do mesmo modo que Sócrates ter sido encerrado em Évora (por gente que a opinião pública identifica com a "direita"...) foi decisivo para levar o PCP e o BE para dentro da área de governo, esta decisão destes senhores juízes (gente que a opinião pública identifica com a "esquerda"...) pode ter mudado o tabuleiro político francês para o resto da década.

Duas conclusões:

1ª Em matéria de cálculo político, os senhores juízes são uns "inocentes" e, portanto, constituem um risco. Deveriam ter sempre presente o caso de Di Pietro e da grande operação "Mãos Limpas" cujo resultado mais pesado foi a destruição do sistema político italiano (DC, PC e PS desapareceram) e a sequente entrega da Itália a um inenarrável Berlusconi, seus amigos e suas festas 'bunga-bunga'.

2. Marine não pode esquecer-se de lhes agradecer e enviar uns ramos de flores.


Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...