sexta-feira, 23 de julho de 2021

"Caso Pégasus": Coisa séria ou história de Verão? Explicações...

Mais uma notável colaboração do nosso amigo Franck Decloquement, agora, a explicar e “desmontar” o “caso Pégasus”, uma história de espionite para animar esta silly season... 

'Pegasus' n’est que "de la petite bière", par rapport aux affaires colossales d’espionnage global...

Dans la période de très grandes incertitudes géopolitiques que nous traversons, tant à l’international que sur le plan intérieur, ce type de dispositifs ne pourra que se multiplier et croître, tout en se sophistiquant continuellement.

Le business de l’espionnage économique ou géopolitique est en pleine croissance.

 Affaire Pegasus: "Le business de l’espionnage économique ou géopolitique est en pleine croissance"

Luna Gay-Padoan | TV5 Monde | 21 JUIL 2021

"Un scandale mondial". "Un réseau de surveillance dont l’ampleur est sans précédent ". "Une première dans l’histoire de l’espionnage moderne". L’enquête révélée par le consortium de journalistes "Forbidden stories" avec l'aide d'Amnesty International, révèle que plus de 180 journalistes auraient été espionnés à travers le monde, via le logiciel "Pegasus". Au total, 50 000 numéros auraient ainsi été surveillés dont un d'un téléphone utilisé par le président français, Emmanuel Macron. Quels sont les enjeux d’une telle surveillance?

Entretien avec Franck DeCloquement, expert-praticien en intelligence économique et stratégique, membre du conseil scientifique de l’Institut d’Études de Géopolitique Appliquée (EGA).

TV5 MONDE: Qu'est-ce que le NSO Group, l'entreprise à l'origine du logiciel "Pegausus"? Entretien-t-elle des liens avec l'Etat d'Israël?

Franck DeCloquement: La société israélienne "NSO Group", est une entreprise contrôlée majoritairement par la firme britannique "Novalpina Capital", aux dernières nouvelles. Sa vente aurait été approuvée par le ministère israélien de la Défense. Le NSO group, pour "Niv, Shalev and Omr", des trois fondateurs de la structure, est aussi connue sous le nom de "Q Cyber Technologies".

Depuis sa création en 2011, elle s’est orientée vers le business de la surveillance et du tracking informatique. Le groupe a très vite grandi, et embauche notamment en son sein d’anciens militaires israéliens dont des hackeurs issus de l’emblématique unité militaire 8 200 de l’armée israélienne, spécialiste du renseignement numérique. Elle travaille étroitement avec le gouvernement israélien, car c’est lui en définitive qui décide par le biais d’autorisations d’exportation, à qui le "NSO Group" peut vendre des logiciels offensifs comme "Pegasus". Le Mexique a d’ailleurs été l’un des premiers clients de cette structure.

L’espionnage est une pratique millénaire qui ne cessera naturellement jamais entre Etats alliés, ou ennemis 

Franck DeCloquement, expert-praticien en intelligence économique et stratégique

L’entreprise décrit ses propres clients comme étant 60 agences de renseignement, militaires et policières dans 40 pays, bien qu’elle ne confirme l’identité d’aucun d’entre eux, citant par ailleurs les obligations de confidentialité des clients. Les investigations du consortium de journalistes "Projet Pegasus" ont pu identifier des états autoritaires parmi les clients, dont l’Azerbaïdjan, les Émirats Arabes Unis, le Maroc et l’Arabie Saoudite.

TV5 MONDE:  Y-a-t-il des enjeux politiques ou de puissance pour les états, ici Israël, qui créent ces logiciels? Peut-on parler d'une sorte d'expansion de leur domination par le vol de datas?

Franck DeCloquement: Le NSO Group est très régulièrement accusée de faire le jeu des régimes autoritaires "clients" de l’entreprise, bien que celle-ci assure par ailleurs que son logiciel ne sert uniquement qu’à obtenir des renseignements et recueillir des preuves permettant de lutter contre des réseaux criminels ou terroristes, à des fins d’enquête pénale. Sur son site internet, NSO Group détaille en outre l’utilité de son logiciel de surveillance: celle-ci permettrait de démanteler les réseaux de pédophilie, de trafic de sexe et de drogue, ainsi que les opérations de blanchiment d’argent, ou encore de trouver et sauver des enfants kidnappés. NSO se défendait d’ailleurs en 2020 de tolérer les dérives dans l’usage de son programme.

Comme par le passé et aujourd’hui encore, Le groupe NSO nie fermement les accusations portées à son encontre. L’enquête du consortium de journaliste "Projet Pegasus" serait bourrée de suppositions erronées et de théories non corroborées, les sources ayant fourni des informations qui n’ont aucune base factuelle. L’entreprise a également précisé qu’elle envisage de porter plainte en diffamation à cet égard. En juillet 2020, l’organisation non gouvernementale Amnesty International, avait demandé à la justice israélienne de faire révoquer la licence d’exportation du logiciel d’espionnage, licence qui aurait été utilisée au Maroc pour traquer le journaliste d’investigation Omar Radi. Une décision rejetée par l’Etat Hébreu, à l’époque.

TV5 MONDE: L'un des téléphones du président français Emmanuel Macron figure parmi la liste des numéros surveillés. Cela montre t-il  que ces logiciels sont un risque, du moins un nouvel enjeu à prendre au sérieux par les états? Pourraient-ils, selon vous, redissiner les contours de la diplomatie entre certains pays?

Franck DeCloquement: Dans la période de très grandes incertitudes géopolitiques que nous traversons, tant à l’international que sur le plan intérieur, ce type de dispositifs ne pourra que se multiplier et croître, tout en se sophistiquant continuellement. Le business de l’espionnage économique ou géopolitique est en pleine croissance.

L’espionnage est une pratique millénaire qui ne cessera naturellement jamais entre Etats alliés, ou ennemis. Croire l’inverse est une posture totalement naïve et puérile. N’oublions pas que ce type d’action clandestines à travers l’usage qui semble avoir été fait de "Pegasus" n’est que "de la petite bière", selon l’expression consacrée, par rapport aux affaires d’espionnage global  et colossales des centrales américaines en charge de la sécurité nationale des Etats Unis. A commencer par les programmes de surveillance utilisant des programmes comme "Prism" ou "XKeyscore". Rappelons pour mémoire que XKeyscore permet, par exemple, de lire les messages privés échangés par courriel sur Facebook, mais aussi de retrouver l'historique de navigation d'un utilisateur spécifique.

Enfin, l'outil permet de cibler des internautes en fonction des technologies utilisées, comme la cryptographie, ou d'avoir accès à des fichiers échangés ou stockés sur Internet. La quantité faramineuse de données concernées par ce programme oblige la NSA à faire du tri sélectif : seuls trois à cinq jours de données sont au demeurant conservés. En revanche, l'agence stocke pour une durée beaucoup plus longue des contenus particuliers qu'elle estime importants pour la sécurité nationale.


Franck DeCloquement est expert-praticien en intelligence économique et stratégique. Il est également membre du conseil scientifique de l’Institut d’Études de Géopolitique Appliquée (EGA), du CEPS, de la CyberTaskforce et du Cercle K2.  Franck DeCloquement est aussi spécialiste des problématiques ayant trait à l'impact des nouvelles technologies et du cyber, sur les écosystèmes économique et sociaux. Il est également co-auteur du "Petit traité d’attaques subversives contre les entreprises - Théorie et pratique de la contre ingérence économique", (ed.
CHIRON), et l'auteur du chapitre cinq sur "la protection de l'information en ligne" du "Manuel d'intelligence économique" (Presses Universitaires de France).

'Pegasus' expliqué par Franck DeCloquement

"Pegasus" est un logiciel espion pour iOS et Android qui a pour particularité de permettre la collecte d’informations sur des appareils téléphoniques infectés par celui-ci, tout en masquant sa présence afin de se dérober à la détection. Il a été conçu et est commercialisé par l'entreprise israélienne "NSO Group", et des courriels qui ont fuité nous indiquent rétrospectivement que le logiciel a été commercialisé dès août 2013, date à laquelle les Émirats arabes unis ont acheté une licence.

Les traces de son existence, elles, n’ont été mises en évidence sur la place publique qu’à partir de 2016 par des chercheurs du "Citizen Lab" de l'université de Toronto, sur le téléphone de l'opposant politique émirati Ahmed Mansoor, exilé au Canada.

Une fois installé sur le smartphone ciblé par ses opérateurs, "Pegasus" permet de lire ses messages, des photos et des mots de passe, mais aussi d'écouter les appels téléphoniques, ou de déclencher des enregistrements audio, et d’opérer un suivi très précis de la géolocalisation de la personne visée par ce recueil clandestin à travers son smartphone. Ce logiciel est en constante évolution, afin de lui permettre en outre de s’adapter aux évolutions technologiques censées endiguer ce type de dispositif de "tracking" et de surveillance. Mais les traces techniques complexes laissées par sa présence sont toutefois détectables par d’autres dispositifs informatiques existants.

D’autres dispositifs techniques de ce type existent en effet et sont acquis par les centrales de renseignement du monde entier ou certaines entreprises privées. Et ceux-ci sont couramment déployés par les centrales de renseignement à travers la planète.

Théoriquement, et selon son éditeur, le NSO Group, "Pegasus" est uniquement vendu à des organisations étatiques, visant des personnes soupçonnées de terrorisme ou des crimes ou des délits graves en lien par exemple avec le trafic de drogue. Mais "Pegasus" est en pratique également utilisé aussi bien par des régimes autoritaires que des régimes démocratiques, pour espionner clandestinement des cibles particulières (journalistes enquêteurs, opposants politiques, activistes, militants des droits de l'homme), comme semble nous l’indiquer les révélations successives à partir de 2016. Cette dernière affaire en date ne déroge pas à la règle, semble-t-il.

terça-feira, 20 de julho de 2021

Xi Jinping Veste Mao...

... na cerimónia de comemoração dos 100 anos do PCCh. 

A imagem dos "casacos à Mao" tinha desaparecido da paisagem política chinesa nos tempos de Deng, o único dirigente de topo da história do PCCh que viveu no Ocidente (e até partilhou um quarto com um português...).

Na "pompa e circunstância" da cerimónia oficial do centésimo aniversário do partido criado pelo jovem Mao, o "príncipe vermelho" que se tornou "imperador" decidiu tirar das arcas do sótão a icónica veste maoísta. Talvez aconselhado por um aprendiz de comunicação e gestão de imagem... 

Xi mostra querer que o identifiquem com o primeiro "imperador" comunista mas, de facto, a foto exala um certo pivete a naftalina.


O Nosso Homem em Tashkent ou... como Paulo Casaca quase atropelou o presidente do Afeganistão...

José Mateus

... E como o presidente Ashraf Ghani acabou a cumprimentá-lo muito afectuosamente. Notícias fescas mas, sobretudo, uma visão própria do desastre afegão, com a retirada americana, uma manobra estratégica que, daqui a uns tempos, será tipificada como manobra de altíssimo cinismo político, verdadeira "chaos operation" regional..

O meu velho amigo Paulo Casaca, um economista notável possuidor de fortíssima e "acidentada" (como deve ser...) formação política é homem que gosta de meter as suas "boots on the ground" e regressou agora de uma volta pelo teatro do grande jogo afegão. Retomamos aqui o relato que ele acaba de publicar no "Tornado".

Paulo Casaca, em Tashken | 19 Julho, 2021

1. Nos escombros da União Soviética

O Embaixador britânico dissidente Craig Murray, numa das observações porventura mais pertinentes no seu testemunho transformado em livro intitulado ‘Assassínio em Samarcanda’, apresenta o Uzbequistão como um país onde o fim da União Soviética se traduziu num endurecimento da ditadura comunista, e não em qualquer primavera da liberdade.

Conheci o Uzbequistão em 2014, uma década depois de terminado o consulado de Murray no país, e tudo o que vi confirmou a impressão de o país ser gerido por uma severa ditadura, certamente mais acentuada do que era a da Alemanha Oriental dos anos 1970 ou a Rússia dos anos 1980.

Posto isto, e entre os inúmeros pontos em que discordo da visão do ex-diplomata britânico, fiquei sempre impressionado pela arte de receber e tolerar os estrangeiros. A ditadura de Karimov se porventura não fomentou essa capacidade, também não a eliminou.

Na verdade, a primeira razão pela qual me interessei pelo país foi o relato de membros da comunidade judaica europeia do caloroso acolhimento no Uzbequistão dos judeus que perante o avanço das tropas nazis na União Soviética encontraram aí refúgio. O Uzbequistão continua ainda hoje a abrigar deslocados tártaros exilados pelas purgas estalinistas ou coreanos fugidos das invasões japonesas, entre muitos outros refugiados das mais diversas paragens.

Para além de todos os refugiados que são hoje parte integrante do seu povo e dos muitos russos ou ucranianos que ficaram depois da implosão soviética, há comunidades uzbeques nos países vizinhos e comunidades dos países vizinhos no Uzbequistão. A título de exemplo, uma das mais emblemáticas cidades do país, Samarcanda, etnicamente, é esmagadoramente tajique.

E depois, a verdade é que a ditadura uzbeque não eliminou (ou pelo menos não eliminou totalmente) brilhantes académicos e diplomatas que tive a oportunidade de conhecer e com eles muito aprender, muito em especial em matéria de Islão.

Sete anos depois, a morte de Karimov deu lugar à subida ao cargo do seu Primeiro-Ministro de 2003 a 2016, Shavkat Mirziyoyev, e a alguma liberalização do regime, que se faz notar sobretudo na integração económica mundial, e que se reflectem na mudança de imagem geral do comércio e movimento da capital desde a minha presença prévia no país em 2014.

A União Europeia concedeu recentemente ao Uzbequistão o estatuto ‘GSP+’, o estatuto comercial mais favorável atribuído teoricamente a países terceiros em função de um conjunto de critérios de bom comportamento laboral, ambiental, social e sobretudo de direitos humanos. Não se trata de uma distinção significativa porque ela tem sido concedida em total contradição com esses preceitos, tornando-se antes de um símbolo da decadência política das instituições europeias. A generalidade dos observadores independentes não vê uma evolução significativa no carácter ditatorial do regime que possa justificar o gesto europeu.

2. O Uzbequistão e a Jihad

Como todas as repúblicas da Ásia Central, de religião maioritariamente muçulmana, após o fim da URSS, o Uzbequistão assistiu a um grande influxo de doutrinação religiosa, frequentemente de pendor fanático islamista, que rapidamente deu lugar a terrorismo jihadista em conexão com o santuário talibã no Afeganistão, país com o qual faz fronteira.

O Uzbequistão é tido por ser o país da região que tratou de forma mais dura e radical o movimento islamista, combate que passou por repressão e muita violência, sendo que a questão não está ultrapassada. Os EUA em particular e o Ocidente em geral, depois de um apoio irrestrito ao jihadismo como forma de minar a União Soviética, passaram ao plano contrário após o 11 de Setembro de 2001, focando apenas a vertente da violência e da repressão.

O Uzbequistão – de onde era originária uma grande parte do exército soviético que combateu no Afeganistão – passou assim de país ditatorial inimigo da liberdade religiosa a aliado seguro na guerra contra o terror, tendo abrigado importantes bases norte-americanas de 2001 a 2005.

Em 2005, a propósito de um dos mais sangrentos confrontos com islamistas, em Andijan, no Vale de Ferghana (ver por exemplo este relatório) os EUA condenaram vivamente a violência do exército uzbeque, o que levou ao encerramento das bases americanas e a uma reviravolta diplomática, com uma ancoragem cada vez mais sólida do país na esfera de interesses russos e chineses.

Para a Rússia e muito em especial para a China – que como assinalei na semana anterior, é o novo líder estratégico regional – o jihadismo talibã passou a ser visto como um instrumento útil na luta contra o Ocidente, no fundo invertendo-se os papéis desempenhados há décadas atrás.

Com Mirziyoyev voltou a fazer-se sentir a tendência para encarar o jihadismo de uma forma utilitarista. Karimov tinha tido já a peregrina ideia de apoiar uma facção dissidente do grupo islamista ‘Hizb ut-Tahrir’, o Akromiya, com a intenção de enfraquecer o ‘Hizb ut-Tahrir’ que considerava o seu inimigo principal, para ver o Akromiya montar a mais espetacular sublevação registada (Andijan, 2005) e, por tabela, ser acusado de fabricar grupos jihadistas para massacrar o seu povo.

Desde que a administração Trump desastradamente seguiu os conselhos do Qatar e abandonou a posição de que qualquer negociação para a paz teria de ser dirigida pelas autoridades afegãs – uma repetição da desastrosa lógica do Vietname – que a legitimidade das autoridades afegãs foi posta em causa, com um enorme reforço da confiança dos Taliban e, tão ou mais importante do que isso, com os principais actores internacionais a considerar os talibã um interlocutor priveligiado.

Na senda do exemplo americano, tanto a Rússia como a China, como de resto também o Uzbequistão, acharam que o caminho a seguir era negociar com os talibã para que estes deixem de os atacar, vendo o grupo jihadista como dando mais garantias do que as autoridades afegãs de estabilidade e pacificação no país.

Os talibã passariam assim a ser os bons jihadistas, capazes de assegurar mais estabilidade que as autoridades laicas e, mais importante ainda, capazes de manter um acordo com terceiros – o que deram largamente provas de não fazer durante o seu consulado de terror sobre o país.

Como observei a semana passada, a China, que me parece ser a verdadeira estratega neste jogo, terá uma confiança muito limitada nessa cenário, mas confesso que fiquei desiludido quando me dei conta que em alguns lugares chave do poder uzbeque vejo agora rostos de uma nova geração que se pensa mais moderna e liberal mas que me parece francamente menos competente, informada e lúcida que a anterior, encarando como possíveis cenários irrealistas.

3. A batalha de Cabul

A pressão de quase toda a comunidade internacional sobre as autoridades afegãs para que elas se rendam aos talibã é impressionante, e só nesta semana vimos o inefável Qatar a promover negociações entre as autoridades afegãs conduzidas pelo número 2 afegão e os talibã, enquanto eu mesmo pude presenciar as negociações em Tashkent entre uma delegação paquistanesa integrando militares e dirigida pelo Primeiro-ministro Imran Khan e a delegação afegã dirigida pelo Presidente Ashraf Ghani.

E, por mero acaso, à saída da reunião quase choquei com o Presidente Ghani, que parou, me cumprimentou com imensa cordialidade como se nos conhecêssemos (nunca nos encontrámos) adivinhando o interesse nos meus olhos, de uma forma que não deixou de me espantar.

Como é possível que o Presidente de um país à beira do colapso total, sujeito a uma inacreditável pressão (só o que eu vi em Tashkent arrasaria a moral do mais intrépido dos combatentes) tenha encontrado o estado de alma para perder alguns segundos a cumprimentar um desastrado passeante que se pôs no seu caminho?

Talvez quem esteja a pensar que Cabul são favas contadas esteja a menorizar a fibra dos afegãos.

domingo, 18 de julho de 2021

Alain Juillet, Christian Harbulot, George Friedman, John Robb e Alain Bauer na lista dos trabalhos de Verão do intelNomics

A evolução nestes últimos dez ou doze meses ("guerra" do covid, Presidente Biden, Xinjiang, Hong-Kong, Taiwan e os 100 anos do PCCh, nova "guerra fria", alastrar do islamismo em África, 'notícias' da Alemanha e da energia, falhas clamorosas na cibersegurança e sequentes disrupções e ransonwares, etc.), tudo isto (e mais algumas coisas) faz com que esteja a ficar na hora de termos aqui uma nova conversa com Alain Juillet... E também novas intervenções de Christian Harbulot, George Friedman, Alain Bauer e John Robb. São bons trabalhos para este Verão, com personalidades da maior competência nas áreas da "intelligence", da guerra económica, da "antecipação", da estratégia e da geopolítica e, sobretudo, bons amigos da equipa intelNomics.


sexta-feira, 16 de julho de 2021

Os Próximos 20 Anos na Europa e no Mundo

A equipa Geopolitical Futures de George Friedman acaba de divulgar o seu "forecast" dos próximos 20 anos, "the road to 2040", um muito bem sustentado trabalho, numa perspectiva geopolítica, sobre o grande processo de mudança global em curso. As "novidades" não são simpáticas e apresentam-se como sendo, desde já, muito exigentes...

Alguns tópicos:

Sobre o aspecto principal da mudança em curso, "the dominant theme we see playing out over the course of the next 19 years is increasing disarray in Europe and Asia".

Sobre a evolução da Europa: "the European Union as an institution will collapse or redefine itself as a more modest trade zone encompassing a smaller part of the continent. The current free trade structure is unsustainable because its members, particularly Germany, have grown overly dependent on exports. This dependency makes these economies extremely vulnerable to fluctuations in demand outside of their own borders. Germany is the most vulnerable country and will experience economic decline due to inevitable fluctuations in the export market. Consequently, by 2040, Germany will be a second-tier power in Europe."

Sobre a relação transatlântica, "the U.S. will support its allies with supplies, training and some air power,  rather than directly and forcibly engaging."

A finalizar, "despite the growing unsteadiness in Eurasia, we also expect to see three regional powers emerge: Japan, Turkey and Poland. These countries will be outliers in an otherwise fragmented Eastern Hemisphere."

Todo o "sumário" deste "forecast" na foto abaixo. 

quarta-feira, 14 de julho de 2021

Giuseppe Gagliano: ''Guerra e inteligência económica no pensamento de Christian Harbulot''

Giuseppe Galiano escreve sobre o pensamento de Christian Harbulot: Guerra e Inteligência Económica. 

"Guerre et intelligence économique dans la pensée de Christian Harbulot" é uma óptima síntese das investigações e dos campos conceptuais do antigo dirigente maoista que, nos anos 90 do século passado, com meia-dúzia de generais e alguns "jovens talentos", criou a École de Guerre Économique.

Esta obra de Gagliano está disponível em francês e italiano.

Declaração de interesses: o Prof. Gagliano, o autor do livro é um amigo e colaborador do IntelNomics e o livro é sobre Harbulot, um  velho amigo, da primeira hora, há já bem uns vinte anos, do IntelNomics. 




segunda-feira, 12 de julho de 2021

Bruno Etienne, RIP

Bruno Etienne deixou-nos. Presidente de KB Intelligence e de BEA Conseil, engenheiro e tenente-coronel na reserva, administrador de GFII e do Synfie, Bruno Etienne contribui muito, durante a sua carreira profissional, para a valorização da Inteligência Económica.

"IntelNomics" associa-se, neste momento de profunda tristeza, aos amigos do "Portail de l'IE" nas condolências à família.

Bruno Etienne, fondateur de KB Crawl nous a quitté

"Ce 8 juillet nous a quitté à l'âge de 52 ans Bruno Etienne après un combat de plusieurs années contre la maladie. Il fut le fondateur et Président de KB Intelligence et BEA conseil, éditeur de la célèbre plate-forme KB Crawl. Ingénieur, lieutenant-colonel de réserve, administrateur du GFII et membre du conseil d'administration du Synfie, il a beaucoup œuvré pour valoriser l'intelligence économique pendant toute sa carrière. 

Nos chaleureuses pensées accompagnent dans cette épreuve son épouse Héloise et ses 3 enfants. "

https://portail-ie.fr/short/2893/bruno-etienne-fondateur-de-kb-crawl-nous-a-quitte

A "Guerra de Informação" foco central da novíssima estratégia de segurança nacional russa

Os "serviços" já começaram, entretanto, a "mexer-se" para se adaptarem à nova realidade, como avança o "Intelligence on Line":

"New national security strategy moves up a gear on "information confrontation" 

Russian intelligence services have got moving following the publication of the national security strategy which targets, as a central focus, information warfare ..... "





sexta-feira, 9 de julho de 2021

Como os Serviços de Inteligência Vêem o Nosso Futuro

CIA, DGSE, MOSSAD, FSB, GUOANBU... Um muito interessante dossier do Le Point, certamente, cheio de subtis mensagens.

Americanos, franceses, israelitas, russos e chineses, todos de acordo numa única coisa: todos se preparam para um mundo conflitual e instável em que cada um prepara e forja as suas armas... 


Le Point, 08 Jul.2021 - Comment les Services Secrets voient notre avenir


terça-feira, 6 de julho de 2021

O Estado Crítico desta República

Meia-dúzia de notícias alinharam-se em recente edição do 'Correio da Manhã' (certamente por acaso mas, é sabido que o acaso faz muito bem as coisas) para dar uma síntese muito completa da situação desta República, do seu estado crítico.

Comecemos pela 'manchete' que, não sendo talvez a mais importante destas notícias, dá um retrato perfeito da situação de total dependência estratégica do País.

"Cheque da TAP Travado em Bruxelas", é a manchete. Travado ou, melhor, estagnado pelo gabinete de um burocrata qualquer, funcionário não-eleito e irresponsabilizável. Resumindo a coisa: Há já três meses que "Bruxelas" (seja lá isso o que for...) deveria ter dado "luz verde" ao plano de reestruturação da TAP. Mas ainda está a avaliar se o plano preenche as condições definidas nas orientações sobre auxílios estatais...

A questão aqui não é se o plano do governo para a TAP é bom ou é mau. Ou se é adequado ou desadequado. Há para isso tantas respostas quanto as infindáveis escolas e narrativas da economia. A questão é outra. É como "Bruxelas" (seja isso o nome do que for...) trata um Estado-Nação soberano. Soberano? Sim, soberano. A alta burocracia da UE e os "superiores desconhecidos" a que obedece parecem, contudo, não reconhecer a 26 Estados da UE o que reconhecem à Alemanha. E este é o problema de um Estado soberano colocado sob tutela de uma burocracia instalada em Bruxelas e que tem os seus "superiores desconhecidos" em Berlim a defender os seus próprios interesses nacionais. Alemães, claro. Deutschland uber alles, óbvio.

Uma pesada decisão estratégica, de impacto fortíssimo na economia nacional, tomada por um Estado-membro, está suspensa à espera da "luz verde" de uma burocracia não-eleita e irresponsabilizável. E nem sequer se sabe quando haverá resposta...

Não só de Bruxelas mas também de Francforte (sede do BCE) chegaram há uns anos pressões intoleráveis para "resolver" o caso BES de uma forma nunca antes ensaiada. Portugal, portanto, feito laboratório. Barato. Para fazer experimentações. O governo da altura e o então governador do Banco de Portugal portaram-se como uns serventes obedientes aos "masters". Resultado: aquilo que era um "buraco" de 1.3 mil milhões de euros, resolúvel na altura por menos do que isso com uma gestão política acertada (e que, obviamente, responsabilizasse criminalmente Ricardo Salgado e seus cúmplices, ver a lista na edição do CM de domingo, 20 de Junho) vai custar aos contribuintes mais de dez vezes o montante desse "buraco". E mais grave já nos custou também a implosão/destruição do sistema financeiro português e a nossa integração financeira no sistema espanhol (como parece que "Bruxelas" tinha decidido por sua iniciativa e à revelia de Portugal, mas certamente em sintonia com a Alemanha).

A leitura de uma investigação do jornalista Sérgio Azenha é muito esclarecedora sobre as disfunções, fragilidades e vulnerabilidades do Estado Português. Estado que não só não soube, quando o caso BES rebentou, "negociar" com Bruxelas e Francforte uma solução aceitável para os interesses nacionais portugueses (a situação da banca alemã é muito pior do que era a do BES...) como também não tinha sido capaz de detectar em tempo útil a aldrabice reinante no BES e tratar de a resolver (que andavam, durante tanto tempo, os nossos "serviços, as polícias e as magistraturas a fazer...?). Finalmente, também não foi capaz de gerir a implosão do BES e o seu cortejo de calamidades colaterais. Nem sequer de preservar um imprescindível (para o desenvolvimento do País) sistema financeiro nacional.

Um aspecto menor, mas muito revelador, na investigação de Sérgio Azenha, é a maneira como os "nossos" banqueiros se comportaram com Salgado quando este caiu em desgraça...

O "Correio" de Miguel Ganhão está cada vez mais "indiscreto", (página semanal às segundas-feiras). Nesta edição, ele revela, por exemplo, que o ex-patrão do SIRP está "ao serviço da China". Numa 'curta', diz Ganhão: "O ex-chefe das 'secretas', Júlio Pereira, foi escolhido para ser o primeiro presidente da recém-criada União das Associações de Cooperação e Amizade Portugal-China". Não sei porquê mas não consigo imaginar o senhor general Pedro Cardoso numa tal função.

Vector estratégico da política externa portuguesa, a Lusofonia está longe de andar bem. A CPLP está feita uma disfunção plena de alçapões por onde desaparece... o dinheiro.  "O que se passa com a gestão e com o orçamento da CPLP" pergunta Ganhão que refere, em seguida, vários casos de descaminho de verbas...

Depois de tudo isto, alguém se poderá admirar com os resultados da sondagem publicada também nesta mesma edição do CM: "PS desliza enquanto Chega passa o Bloco".

O título citado não revela tudo. O PS cai, nessa sondagem, uns três pontos (passa de 37,9% para 34,6%) mas esses pontos não vão para o PSD que apenas sobe umas sete décimas, menos que um ponto, passando de 21,7% para 22,4%. O processo de fragmentação eleitoral continua assim a sua progressão. O que tudo isto demonstra é uma dinâmica (imparável?) de perda de confiança do eleitorado nos partidos políticos. Esta perda de confiança tem sido algo ocultada pela confiança em líderes, como é o caso de António Costa que, nesta sondagem, se destaca como o "melhor líder", bem à frente de Rui Rio. Esta é uma situação muito crítica para a República que urge ser tratada.

Para uma visão "gráfica" da situação da República nada melhor do que a foto da bandeira nacional que o Ministério do Trabalho (na Praça de Londres) apresenta "de pernas para o ar". Saberá a senhora ministra daquele Ministério o significado de tal posição da bandeira? Pode-se duvidar... Mas aqui vai: "Hastear a bandeira invertida significa que o território foi tomado pelo inimigo".

Para fechar esta ‘ronda’, voltemos à página de Miguel Ganhão que (também) assinala a "partida para as eleições no GOL", com Carlos Vasconcelos, advogado de Guimarães, a ser o primeiro candidato anunciado para substituir Fernando Lima à frente do GOL, diz a notícia.

E ainda há quem chame a referida instituição de "associação secreta"? Francamente...! Sim, há sociedades secretas em Portugal, algumas seculares, outras menos, algumas mais activas e outras mais ‘adormecidas’, mas dessas nem o cheiro chega às páginas do “Correio” e nem aqueles que chamam o GOL de “sociedade secreta” têm a mínima ideia da sua existência. E, se alguém referir a possibilidade da sua existência, logo a referida mandará dizer que não existe…

Lúcio Salvador Vicente

Lisboa, 04 Julho 2021

 

Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...