segunda-feira, 22 de fevereiro de 2021

Vias e Segredos da Guerra Económica

Nicolas Moinet volta a “Les sentiers de la guerre économique”, agora dedicado ao ‘soft power’, depois de ter dedicado o anterior à ‘L’École des Nouveaux Espions’. O ponto de observação de Moinet, a sua “sala de mapas” (como diria o comandante Virgílio de Carvalho), é em França e – the place matter – isso está bastante patente no seu trabalho. A problemática, porém, é global, como não poderia deixar de o ser. Uma leitura muito recomendável a todos os que gostam de saber e conhecer o mundo em que estamos e vivemos. A Conflits, revista francesa de geopolítica, faz a apresentação do trabalho de Moinet.

“Les sentiers de la guerre économique”, Volume 2, "soft powers"

Auguste Lesage | Conflits |  14 février 2021 

Les conflits armés ont été le lieu primordial de l’expression de la domination d’un état sur un autre jusqu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci terminée, la Guerre froide et l’évolution des mœurs ont mené les sociétés occidentales à vouloir éviter toute confrontation armée entre alliés. Une domination militaire n’étant dès lors plus envisageable, il a fallu trouver des moyens plus subtils pour les états d’exercer leur empirisme. “Les sentiers de la guerre économique” se propose de livrer une analyse sur ces formes sous-jacentes de lutte pour la suprématie, qui passe notamment par les «softs powers». 

Nicolas Moinet, en partant de la définition du «soft power», décrit l’histoire et l’évolution de celui-ci. De fait, le soft power est aujourd’hui considéré plutôt comme de l’influence culturelle liée à l’histoire d’un pays. On peut citer en exemple la prolifération des fast-foods sur l’ensemble du globe à cause de l’hyperpuissance américaine dans la deuxième moitié du XXe siècle. Cette perception est pourtant très réductrice de ce qu’est vraiment le soft power. Ce dernier rejoint tout à fait la notion de «guerre économique». Christian Harbulot, dans Les cahiers de la guerre économique, la définit comme «un mode de domination qui évite de recourir à l’usage de la force militaire pour imposer une suprématie durable»: nos sociétés post-modernes n’acceptent plus la guerre et son utilisation. Les états doivent donc trouver d’autres moyens pour asseoir leur domination. 

Celle-ci va ainsi s’épanouir par la «ruse»: entreprises, institutions internationales, compagnies pétrolières et gazières, enseignement supérieur… et influence culturelle. Considérer cette dernière comme la seule marque d’un soft power revient à ne considérer qu’un moindre pan d’un système bien plus complexe. C’est, comme le dit l’adage, l’arbre qui cache la forêt. 

A lire aussi: Soft power: attraction et manipulation

L’auteur s’attarde sur la lutte des états qui se rachètent des compagnies. On peut citer le cas de Gemplus, entreprise française de cartes à puces rachetée dans les années 2000 par un fonds d’investissement américain: simple tractation boursière ou bien appropriation de technologie? La crise dans laquelle sera jetée Gemplus suite à ces opérations pointera du doigt ces faits. L’industrie pharmaceutique est aussi visée par ce soft power qui s’exerce à tous les échelons de la société. La société de médicaments Lundbeck fut notamment la victime de plusieurs sabotages et éclaboussée de scandales médiatiques, le but de ces tractations étant de jeter le discrédit sur la branche française de cette entreprise, afin de récupérer le monopole de la production de médicaments. «Des mœurs de voyou en col blanc» comme le note le journaliste d’investigation Ali Laïdi. 

La lutte pour les entreprises pharmaceutiques a non seulement un objectif d’influence, parce qu’elle permet d’être en avance sur le plan médical par rapport aux nations concurrentes, mais aussi un objectif économique, puisque c’est un marché florissant. Certaines compagnies vont même jusqu’à démocratiser des maladies afin de pouvoir vendre un remède à celle-ci: lorsque dans les années 1950, est synthétisée la molécule active dans les anti-dépresseurs, la dépression était considérée comme trop rare pour que ce médicament soit rentable. Quelques études plus tard, la presse s’est saisie de ce trouble mental qui est devenu vers 1960 le plus répandu qui soit. 

Une autre forme de soft power dont traite cet ouvrage concerne le domaine universitaire. La «fuite des cerveaux» français aux États-Unis permet à ces derniers de profiter de notre élite professorale. L’enseignement supérieur américain cherche absolument à attirer des docteurs français, considérés comme les mieux formés. 

L’auteur propose d’examiner ce fait plus en détail en comparant le système scolaire anglo-saxon (dont on retrouve l’héritage aux États-Unis) et le système scolaire français. La France est une «raffinerie», qui produit des étudiants très qualifiés, compétents et cultivés, mais en petite quantité, aux dépens du grand nombre, tandis que le système anglo-saxon est plutôt une «pépinière», dont le but est de faire éclore tous ceux qui lui sont confiés. Les pays anglo-saxons attirent donc les diplômés français parce qu’ils ont des qualifications, des compétences et une culture générale de très haut niveau. 

De plus, alors qu’on ne connaît que très peu les éminents professeurs français, les universitaires américains bénéficient d’une reconnaissance au niveau national. Tous ces aspects sont la manifestation d’une forme de soft power, qui permet aux états qui l’utilisent de bénéficier des services de personnes très qualifiées, aux dépens du pays qui les a formées. 

Nicolas Moinet explique bien d’autres aspects liés aux soft powers, par exemple le rôle de l’écologie, l’influence des lobbies, ou encore des «think tanks». Chaque fait international apparaît alors comme la volonté d’exercer une influence sur le reste du monde: la France semble la grande perdante de ce jeu sous-jacent.  

Cette œuvre rend accessible ces enjeux en les décrivant et en les expliquant.



sexta-feira, 19 de fevereiro de 2021

A Sageza do Espião

José Mateus

"La sagesse de l'Espion", de Alain Chouet, tem já uma boa década. Na altura que o livro foi editado, li-o numa tarde, sentado na esplanada de um café do Boulevard St-Germain, mesmo ao lado da livraria onde o tinha comprado. O meu principal interesse na obra tinha uma explicação simples. Alain Chouet era, depois do 11 de Setembro, o primeiro patrão do contra-terrorismo de um estado europeu a escrever e publicar. O interesse era, portanto, tentar perceber que "ambiente" reinava no Ocidente, sobre a ameaça terrorista no momento do terrível atentado.
 


Fui bebendo cafés (a empregada passava pela mesa a cada hora e perguntava que mais me poderia servir) e, já a tarde ia avançada, pedi uma sandes de paté e uma guiness, seguidas, claro, de mais um 'express tassé'... Tudo isto sem tirar os olhos do livro e sem parar de virar páginas. Mas valeu bem a pena. Chouet (um homem de vastíssima e sólida cultura) não defraudou as minhas expectativas. 

O "ambiente" estava ali muito bem "pintado" e esclarecido. Claro que, quando me levantei da mesa, ia a pensar, enquanto descia para St. Paul, nas perguntas que gostaria de lhe fazer (vestígios dos meus tempos de jovem jornalista) e no que poderiam ser as suas respostas. Tal entrevista, é evidente, nunca teve lugar e quedou-se meramente imaginária, durante aqueles minutos de caminhada.
 

Agora, uns dez anos depois, com os constrangimentos do confinamento (como gostaria, ocorre-me de repente, de o entrevistar sobre o vírus, suas origens e sequentes estratégias "laterais"...), surge a oportunidade de releituras, das mais variadas coisas. E eis que um acaso (enquanto procurava numa estante a biografia de Egas Moniz, o médico Prémio Nobel), me faz cair debaixo dos olhos o "La Sagesse de l'Espion". Releitura imediata. Agora liberta do foco inicial e, portanto, mais atenta à "filosofia". E volto a encontrar uma explicação (de que já me tinha esquecido) para a razão de ser dos "serviços" e sua "ontologia". Uma lapidar e implacável explicação:

"C'est ne rien comprendre que d'accuser les services secrets de faire "dans l'illégalité". Bien sûr, qu'ils font dans l'illégalité. Ils ne font même que cela. C'est leur vocation et leur raison d'être. Le renseignement se recueille en violant ou en faisant violer la loi des autres. 

Le problème n'est pas d'obtenir, fût-ce avec virtuosité, ce que les autres peuvent dire ou montrer, mais bien ce que leurs lois, leurs coutumes ou leur environnement social leur interdisent formellement de communiquer ou de faire. 

Considérant cette fin, il va de soi que les moyens mis en oeuvre seront en rapport: manipulation, séduction, corruption, violence, menace, chantage, au terme d'un processus qui aura mis à nu toutes les facettes de l'objectif visé, pénétré son intimité, exploité toutes ses vulnérabilités."

Os responsáveis políticos desta nossa República (cega e surda mas muito tagarela e descerebrada) muito ganhariam em "perder" uma tarde de sábado a ler esta "Sagesse" de Alain Chouet...



quinta-feira, 18 de fevereiro de 2021

Covid para mais 10 anos...

E a variante inglesa vai "varrer o mundo"

"É possível que as mutações do vírus não permitam um regresso à normalidade antes de... uma década". A previsão é da Profª Sharon Peacock, microbiologista e directora do britânico "Covid-19 Genomics UK Consortium", numa recente entrevista ao Newscast, da BBC, disponível em áudio aqui: https://www.bbc.co.uk/deprogrammes/p096mc5k

"The coronavirus variant first found in Kent could become the world's dominant strain, the head of the UK's genetic surveillance programme has predicted.

Prof Sharon Peacock told the BBC's Newscast podcast the new variant has "swept the country" and "it's going to sweep the world, in all probability".

She said her team's work sequencing variants of the virus could be required for at least 10 years.

The Kent variant has already been detected in more than 50 countries.

It was first detected in September 2020 in south-east England and its rapid spread over the following months was cited as the reason for the introduction of new lockdown rules across the UK in January.

How worrying are the new coronavirus variants?

Variants and mutations: The science explained

Prof Peacock, director of the Covid-19 Genomics UK consortium, said: "What's really affected us at the moment is transmissibility."

She added: "Once we get on top of [the virus] or it mutates itself out of being virulent - causing disease - then we can stop worrying about it. But I think, looking in the future, we're going to be doing this for years. We're still going to be doing this 10 years down the line, in my view."

She explained this was not because she thought the pandemic would go on for 10 years, but she believed they would be sequencing new variants for that length of time.

Current vaccines were designed around earlier versions of coronavirus, but scientists believe they should still work against the new ones, although perhaps not quite as well.

Prof Peacock said the vaccines approved for use in the UK appeared to work well against the existing variants of the virus in the country ....."  https://www.bbc.com/news/uk-56019995

 

O site francês Gentside tem também uma síntese escrita deste áudio:

De nouveaux variants du Covid-19 pourraient continuer d'apparaître pendant 10 ans

Par Thibault Vigneau le 17 février 2021 à 16:23

Selon la microbiologiste britannique Sharon Peacock, l'épidémie de Covid-19 pourrait se prolonger de plusieurs années en raison de la propagation de ses variants.

Malgré les avancées des campagnes de vaccination lancées aux quatre coins du monde depuis la fin de l'année 2020, nous ne serons sans doute pas totalement débarrassé du Covid-19 avant un bon moment. Il se pourrait même que les mutations du virus ne permettent pas un retour à la normale avant... une dizaines d'années .....

https://www.gentside.com/societe/covid-19-de-nouveaux-variants-pourraient-continuer-d-apparaitre-pendant-10-ans_art97637.html

sábado, 13 de fevereiro de 2021

A Última Golpada... Merkel Entrega a Europa à China por um punhado de Volkswagens

 Para poder continuar a vender Volkswagens no mercado chinês, Merkel não hesitou em entregar a Xi Jinping numa bandeja todo o espaço dos 27 desta União Europeia germanizada... Com este “testamento estratégico” assinado em Dezembro passado, nos últimos dias da sua última presidência europeia, Merkel vende a Europa a Pequim por um prato de... automóveis. É a última grande golpada da mulher que veio do frio e inverteu a fórmula em vigor até ao seu longo e infeliz 'reinado': da europeização da Alemanha passou-se à germanização de uma Europa que começou por ser sacrificada no altar do Deutsche Bank e acaba no altar da Volkswagen... Até os "federalistas" consideram que a 'imperatriz' passou das marcas e ultrapassou todas as 'linhas vermelhas'!

Le legs d'Angela Merkel: La Chine en héritage...

Les Européens n'ont pas mesuré les conséquences de l'accord du 30 décembre entre la Chine et l'Europe, en réalité entre Xi Jinping et la Chancelière, Présidente tournante de l'Union européenne.

Sur le départ, Angela Merkel «a voulu offrir ce succés à l'industrie allemande et aux milieux d'affaires»: normaliser et rassurer leurs «investissements», seul volet de l'accord de libre échange qui implique «la réciprocité».

Mais c'est au nom de la «réciprocité» que les investissements chinois, en Europe, seront libres de choisir leurs proies.

Le gouvernement allemand l'a si bien compris, qu'une nouvelle loi, de 2020, permet de «filter» les rachats étrangers, si une participation atteint 10% de la societé.

Ce même gouvernement se propose d'élargir la liste des secteurs à protoger contre une O.P.A hostile, provenant de l'extérieur de l'U.E.

Mais si la R.F.A se «blinde», et elle en a les moyens, les partenaires européens de Sud et de l'Est de l'Union ne sont pas en capacité de refuser les bons offices et l'entrée au capital, par une puissance hégémonique et prédatrice.

C'est néanmoins, la première fois, dans l'histoire de la Construction européenne, qu'un Traité de libre échange relève des seuls interêts d'un seul Etat de l'Union...

Les réticences de Paris n'ont pas été retenues: Le donnant-donnant du plan de relance-covit 19, impliquait l'acceptation de l'accord conclu Ie 30 décembre en direction de la Chine ...et les autres partenaires n'ont pas été consultés. La ratification, comme les précédentes, sera l'objet des mêmes pressions.

Hélas, l'accord sur les «investissements» précise que «la Chine est en droit de choisir librement Ie niveau de protection sociale et environnemental qui lui convient (URI/G1)».

Il est difficile d'imposer à nos partenaires commerciaux nos valeurs, quand le fonctionnement institutionnel de l'Europe n'est pas un modèle de démocratie...

"Ce qui inquiète Washington", explique Matthew Karnitschnig dans Politico, "c'est que l'Europe se dirige vers un piège les yeux grands ouverts."

Après des décennies de siphonage discret de la propriété intellectuelle occidentale dans sa quête pour construire des entreprises de renommée mondiale, la Chine s'est concentrée ces dernières années sur l'acquisition de sociétés sur le marché européen, en particulier en Allemagne.

Simultanément, "Pékin a courtisé les pays d'Europe du Sud et de l'Est en leur promettant des investissements et des échanges commerciaux grâce à son initiative 17+1" - un format de coopération dirigé par la Chine qui comprend une série de pays d'Europe centrale et orientale.

Face au feu des critiques, des députés européens ou de l'ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, la Commission européenne a pris la défense de l'accord commercial CAI avec la Chine.

https://www.europefederale.fr/Sommaire_Frameset.html

Covid: “A Pior Ameaça”...

Matt Hancock, o ministro inglês da Saúde, acaba de apontar o vírus que veio de Wuhan como uma "das mais fortes ameaças": "We’re dealing with one of the strongest threats to our public health that we’ve faced as a nation.” A declaração de Hancock surge ao mesmo tempo que a notícia de que a economia inglesa teve em 2020 a maior queda dos últimos 300 anos: 9,9%.

Desde o aviso do CEMGFA belga, na segunda metade do ano passado (a que o intelNomics deu então a visibilidade necessária) que era percepcionável ser este vírus uma ameaça muito séria e disruptiva. Depois de CEMGFA belga, o ministro inglês... 

A ameaça assim tipificada levou o governo inglês a impor severas medidas profilácticas e a apostar em força na vacinação. Boris Johnson afirmou mesmo há dias ter a Inglaterra vacinado mais pessoas em três dias do que a França num mês...

A União Europeia, de facto, mostrou-se incapaz de assegurar o fornecimento e a logística das vacinas (depois do Brexit, a Inglaterra está fora, enquanto a França foi enredada na impotência da Comissão de Bruxelas...). 

A estrutura tecno-burocrática de Bruxelas acaba assim por ser também vítima do covid, que actua como revelador dos severos limites e incapacidades desta “Europa”.

O que começou por ser um mero “problema sanitário” está, ao confrontar potências, organizações e Estados, a produzir uma espécie de ‘ranking’ das capacidades estratégicas de cada um... E deixa claro que a "Europa" como potência é um fiasco.

Veja-se não só quem teve a capacidade de criar e produzir vacinas mas, sobretudo, quem está a conseguir vacinar a sua população: Israel e os Estados Unidos (sim, os Estados Unidos).



terça-feira, 9 de fevereiro de 2021

Diu, a batalha que mudou o mundo

“The battle of Diu (1509) was the culmination of a global trade war.”

A vitória de D. Francisco de Almeida na batalha de Diu, em 1509, mudou o curso da história mundial. A obra "1509", do nosso amigo Jorge Nascimento Rodrigues, é uma das escassas que procura fazer justiça à batalha de Diu e mostrar como o mundo ali mudou, nesse dia 3 de Fevereiro de 1509. A historiografia portuguesa não tem mostrado grande (re)conhecimento da dimensão desta batalha e das suas imensas consequências para Portugal, para a India e para o mundo. Felizmente, na India há quem o saiba fazer.

(com uma vénia a Jorge Bravo)

 


How the Battle of Diu Changed World History!

The forgotten Battle of Diu, a historic naval battle that changed that changed the course of world history. It was a big battle that heralded the end of the old world order and the begining of th new. 

The battle of Diu was the culmination of a global trade war. On one side were allied forces of the Sultanat of Gujarat, the Zamorin of Calicut, the Egyptians, and the Venetians, the old order and on the other, the Portuguese. 

The decisive victory of the Portuguese in this  naval battle heralded the end of the old trade giants and led to centuries of european navl and trade dominance, that shaped the modern world.


 A velha rota comercial a que a batalha de Diu põe termo, dando início ao ciclo de hegemonia global das potências marítimas.

At the heart of the battle of Diu was the global trade war for the control of the lucrative .....

https://www.livehistoryindia.com/cover-story/2018/10/17/how-the-battle-of-diu-changed-world-history




segunda-feira, 8 de fevereiro de 2021

Elizabeth II Gosta Muito dos seus "James Bond"

Conhecida apreciadora dos seus “James Bond”, a rainha do Reino Unido Elizabeth II acaba de nomear o ex-patrão do MI5, Andrew Parker, como Lord Great Chamberlain (Camareiro-Mor). Lord Parker torna-se assim o ‘patrão’ da Casa Real, que passa a administrar.


A Monarquia inglesa, desde a sua ruptura com a Igreja de Roma, sempre soube (con)viver muito bem com duas instituições decisivas (que também sempre soube acarinhar): a Grande Loja Unida de Inglaterra e os Serviços Secretos.

É, aliás, muito difícil saber, em certas circunstâncias, onde acaba uma destas três instituições e começa uma das outras... E esta é, muito provavelmente, a mais importante razão de ser da perenidade desta Monarquia.

 


Já a velha Elizabeth I, da Casa dos Tudor, rainha de 1558 a 1603, deveu a vida, a longevidade do seu reinado e a vitória sobre os seus mortais inimigos (católicos ingleses, a Espanha de Filipe II, o Vaticano e a sua rival da Escócia), ao seu inseparável mestre-espião Lord Francis Walsingham, o mais brilhante pupilo do nosso Antão de Faria e o verdadeiro criador dos “serviços” ingleses (tão secretos que a sua própria existência só foi oficialmente reconhecida em meados do século XX).


Os segredos da monarquia inglesa estão escondidos à vista de todos e, pelo que se vê, a tradição ainda é o que sempre foi. God save the Queen. E os Walsingham de todos os tempos também... 

sexta-feira, 5 de fevereiro de 2021

Lítio, Guerra Económica e "Ingenuidade": Sentido de Estado precisa-se!

O lítio português é alvo da cobiça de poderosos grupos e interesses internacionais. O que, sendo o lítio um minério estratégico indispensável à actual revolução tecnológica, pode ser considerado normal.

Tal como é normal que o governo de qualquer país possuidor de lítio procure defender os seus interesses nacionais. Procure um controlo estratégico das suas reservas e procure "subir na cadeia de valor". E não queira limitar-se a exportar o lítio em bruto. A refinação no país produtor é, assim, o primeiro passo para "subir na cadeia de valor". Para criar mais emprego e para aumentar (e muito) o preço da tonelada exportada.

A existência de capacidade de refinação é, portanto, decisiva para a economia do país produtor. Só um governo de tontos (e já temos tido disso...) ignoraria a magna questão da localização da refinaria. Mas, pelas notícias que vão chegando, há senhores magistrados que acham isso estranho... Só pode ser ingenuidade, própria de alguém que não tenha conhecimento das guerras económicas que o controlo das cadeias de valor de recursos raros gera.

Guerras económicas que dispõem de imensos recursos financeiros (e outros...) para alimentar guerras de informação e para comprar tudo o que for necessário.

Os nossos magistrados, polícias, serviços de inteligência, políticos, media e outros decisores deverão, para evitarem ser instrumentalizados por interesses estranhos, ter muito cuidado... Sentido de Estado precisa-se!


Nota 1: Ainda está por fazer a história das "pressões" que o governo de Felipe Gonzalez organizou para controlar a cadeia de valor do cobre de Neves Corvo e desviar a sua refinação... É pena porque muito se pode aprender com esse triste processo.


"António Costa pergunta pelo lítio em escuta com Ministro do Ambiente

Presidente do Supremo Tribunal de Justiça terá considerado conversa normal.

António Sérgio Azenha | CM | 24 Jan.2021

A estratégia energética nacional, os contratos na área da energia e a localização da futura refinaria de lítio, em Portugal, serão o tema da escuta entre o primeiro-ministro, António Costa, e o ministro do Ambiente, João Pedro Matos Fernandes, que foi validada pelo Supremo Tribunal de Justiça (STJ).

A escuta foi feita pelo Ministério Público (MP) no âmbito do caso Hidrogénio, no qual são investigadas suspeitas de alegados benefícios do Governo ao consórcio constituído pela Galp, EDP, REN, Martifer e a dinamarquesa Vestas, que tem em vista construir uma fábrica de hidrogénio verde em Sines.

O ministro foi colocado sob interceção telefónica neste inquérito, tendo Costa sido apanhado nessa escuta.

O presidente do STJ, António Piçarra, terá considerado o tema da conversa normal entre membros do Governo, mas admitiu que a escuta possa ter interesse futuro para a investigação no caso Hidrogénio. E, por esse motivo, validou-a.

Neste inquérito, são investigados os negócios do hidrogénio verde.

Quanto ao lítio, o Governo quer que os privados instalem uma refinaria em Portugal, para rentabilizar o minério."

https://www.cmjornal.pt/politica/detalhe/antonio-costa-pergunta-pelo-litio-em-escuta-ministro-do-ambiente


Nota 2: Num país em que os magistrados escutam os membros do governo e o conteúdo das escutas fechadas "num cofre" circulam pelas manchetes dos jornais, é um mistério insondável que o primeiro-ministro e outros decisores políticos ainda falem ao telefone ou por mail... Um mistério insondável! E, por favor, não se culpem os jornalistas que fazem o seu trabalho...

quinta-feira, 4 de fevereiro de 2021

Vitórias de Marrocos: Normalização com Israel, Integração do Sahara Ocidental, Reforço de Posições em África e Washington

A recente normalização das relações entre Marrocos e Israel tem sido alvo de alguns "comentadores" intempestivos e enviesados. A verdade é que, do ponto de vista dos seus interesses nacionais, o Estado marroquino conseguiu de uma só vez três objectivos importantíssimos: o reconhecimento por Washington da soberania marroquina na ex-colónia espanhola do Sahara Ocidental (o que mais do que duplica a fachada marítima do país e o torna um país-chave no Atlântico Norte...); a normalização das relações com Israel (apoiada pela Arábia Sáudita, os Emirados e os sunitas em geral, garantindo o 'containment' da Argélia e das ambições otomanas); e, finalmente, um importante reforço da sua posição em África. O Estado marroquino soube aproveitar uma breve janela de oportunidade e, em escasso tempo, concretizar os seus objectivos. O que é um bom indicador das capacidades estratégicas de Rabat...

Dois professores de universidades de Rabat e de Paris desmontam os argumentos enviesados e as "análises" oblíquas de que Rabat tem sido alvo. Um texto que pode ser lido aqui:

https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/maroc-israel-pour-une-analyse-constructiviste-real.html

quarta-feira, 3 de fevereiro de 2021

Deixar de ler o correio...

 O nosso caro correspondente (para temas de investimento) Bill Bonner está a ponderar deixar de... ler o seu correio!

 

"Lorsque nous écrivons quelque chose qui semble s’en prendre à Donald Trump, nous recevons des messages furieux.

Lorsque nous écrivons quelque chose qui semble indiquer que nous n’apprécions pas Joe Biden, nous recevons de nouvelles lettres furibardes.

Et la plupart du temps, lorsque nous critiquons les deux, nous recevons des courriers indignés des deux côtés.

Peut-être devrions nous simplement arrêter de lire notre courrier."

 

Sim, Bill, talvez seja mesmo a melhor solução. Às vezes, as soluções mais sensatas não são as mais evidentes... E a solução em análise até pode ter a vantagem de criar, pelo menos um ou dois postos de trabalho. Força, Bill!



Acabou a ilusão globalista... A geopolítica volta a governar o mundo

Durou 3 décadas o tempo da “globalização feliz”, abriu-se em Berlim e fechou-se em Moscovo. Começou com a queda de um muro e acabou com uma ...